(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, des coopératifs orpailleurs reçoivent des kits de production et de protection pour la santé et la sécurité au travail. Cette cérémonie de remise s’est déroulée en marge d’un l’atelier d’intégration et d’opérationnalisation de la Feuille de route pour la formalisation et la promotion du travail décent dans la filière orpaillage au Mali à travers le développement coopératif tenu le 27 février 2023, à Bamako.
Organisé par la chambre de mines du Mali(CMM), en collaboration avec la confédération nationale des sociétés coopératives des orpailleurs du Mali et de l’appui technique et financier du bureau international de travail (BIT-Mali), à travers le projet ACCEL-AFRICA. La rencontre était placée sous le thème : « une société coopérative d’orpaillage, un plan d’épargne de développement, un plan d’affaires et de kits de travail pour la protection sociale des orpailleurs ».
En effet, il existe environ 200 coopératives d’orpaillage reparties entre les régions Kayes, Koulikoro et Sikasso. Selon Abdoulaye Pona, président de la CMM, cette rencontre est la concrétisation de l’une des idées maitresses de la chambre qui est l’organisation de l’orpaillage et l’amélioration des conditions de travail et de vie des orpailleurs au Mali. « L’organisation, l’encadrement et le développement de l’orpaillage au Mali a fait l’objet d’une Feuille de Route, plus grande, que la Chambre des Mines du Mali a soutenu et partagé avec l’ensemble des acteurs », a-t-il indiqué.
Toutefois, le président Pona a souligné que la chambre des mines ne sait limiter à la mise en place des coopératives, elle a aussi réalisé des formatiosn et des sessions de sensibilisation à l’endroit des responsables et membres desdites coopératives.
Pour le président de la confédération des coopératives, Sanoussi Daffé, à travers ce projet, son organisation a trouvé du soutien pour ses activités de terrain, notamment, la lutte contre le travail des enfants dans l’orpaillage et aussi la lutte contre l’usage abusif et incontrôlé des produits toxiques dans l’orpaillage, la création de nouvelles sociétés coopératives.
« Notre forme d’organisation nous paraît comme étant la meilleure pour aider l’Etat et ses partenaires à atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés en matière de développement et de croissance en vue de sortir notre pays, le plus vite possible, de la situation difficile qu’il connaît aujourd’hui », a estimé le président de la confédération.
Jean J Konaté