(CROISSANCE AFRIQUE)- La Société Malienne de Biscuiterie (Somabis) mobilisera 6,6 millions d’euros (4,3 milliards FCFA) pour l’extension de ses activités. Cette opération a été initiée à la suite des discussions avec l’International Finance Corporation (IFC), filiale de la banque mondiale en matière de financement du secteur privé.
Créée en 2010 avec un capital de 4 millions dollar américain, Somabis emploie aujourd’hui plus 150 personnes. Le présent financement permettra à la société d’accroitre sa capacité de production, augmenter son équipe de personnel qualifié, mais aussi exporter ses produits dans la sous-région.
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Ainsi, les responsables de la Somabis se réjouisent de cette mobilisation de fonds pour l’atteinte de ses objectifs qui est de produire des meilleurs biscuits pour les consommateurs maliens et de la sous-région. Ainsi, les produits de Somabis sont exportés au Niger et au Burkina Faso.
Il faut signaler que depuis 2019, la société envisageait d’élargir son investissement dans la zone industrielle de Sanakoroba non loin de Bamako. Cette nouvelle phase d’investissement devrait couter environ 6 millions de dollars, selon Boubacar Djigué PDG de la Société Malienne de biscuiterie (Somabis.
La Somabis est l’unique société de fabrication de biscuits au Mali. Fort de statut, elle veut se doter d’une nouvelle unité de production qui sera implantée dans la zone industrielle de Banancoro (en périphérie de Bamako) avec une capacité de production de biscuits de 1 200 kg par heure.
En outre, l’entreprise contrôlée à 70% par la famille Djigue envisage également se lancer dans la production de gaufrette avec une production de 500 kg/heure. Ce qui permettra de diversifier et booster son offre qui est actuellement assurée par sa seule usine situé à Baco-Djicoroni (commune V du district de Bamako), dotée d’une capacité de 650 kg par heure.
Le montage financier que propose l’IFC pour ce projet comprend un investissement global de 4 millions d’euros remboursable sur 8 ans et avec un délai de grâce de 3 ans. Le bailleur de Washington envisage de débloquer 2 millions d’euros sur fonds propres et le reste via le mécanisme de financement mixte du guichet du secteur privé de l’Association internationale de développement (IDA).
Notons que le conseil d’administration de l’institution devra tabler sur ce décaissement, le 15 octobre prochain. C’est pourquoi, l’IFC a justifié son intérêt pour le projet et a expliqué qu’il contribuera à « l’amélioration de la nutrition au Mali qui a une forte prévalence de malnutrition ». L’institution conclu, « au-delà du projet, IFC espère que l’investissement contribuera à accroître la compétitivité du secteur au Mali ».
Daouda Bakary KONE