(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Fonds Auto Renouvelable pour l’Emploi (FARE) a organisé avec succès sa 55ème Session ordinaire, intitulée « Session budgétaire » qui a eu lieu le jeudi 11 décembre 2025, dans les locaux bien aménagés et modernes de l’institution. Cette importante réunion, qui vise à examiner et à approuver le budget destiné à soutenir les initiatives d’emploi sur le territoire malien, a été présidée par M. Ibrahim Ag Nock, un leader compétent et respecté dans le domaine du développement économique.
À ses côtés, M. Bassala Kassim Touré, Directeur Exécutif du FARE, a joué un rôle clé dans la facilitation des discussions, accompagné des autres administrateurs qui apportent une expertise précieuse et un engagement actif pour faire avancer les objectifs du Fonds. Cette session a permis d’aligner les priorités budgétaires avec les besoins urgents du marché du travail malien, tout en réfléchissant aux stratégies à adopter pour accroître les opportunités d’emploi et améliorer la situation économique globale du pays.
L’ordre du jour de cette réunion cruciale était parfaitement articulé autour de plusieurs points essentiels qui nécessitaient une attention particulière, notamment l’examen minutieux et l’adoption formelle du procès-verbal de la dernière session budgétaire, qui était la 53e Session ordinaire, s’étant tenue le 04 Décembre 2024. En plus de cela, les participants de la session devaient également se pencher sur l’examen et l’adoption du point relatif à l’exécution des activités pour l’exercice 2025 ainsi que du projet de budget pour l’année 2026. Pour ne rien laisser au hasard, il était important de considérer également l’examen et l’adoption du point d’exécution des activités de l’exercice 2025, sans oublier l’examen et la validation de l’accord d’établissement concernant la structure en divers.
Concernant les réalisations du budget 2025, qui avait été arrêté en recettes et en dépenses à hauteur de 1, 400 milliards de Fcfa, M. Ibrahim Ag Nock a mis en avant un point marquant : le niveau de réalisation des recettes, qui s’élevait à un impressionnant 175%, tandis que celui des charges se situait à 86%. Il a souligné que l’année 2025 avait été émaillée par des performances significatives, cela étant principalement soutenu par une forte demande d’accompagnement, notamment en provenance des ONG, des collectivités territoriales, ainsi que de divers projets qui avaient vu le jour durant cette période. En ce qui concerne le projet de budget 2026, qui a été arrêté à un montant de 1,550 milliards Fcfa.
Concernant le plan de Travail, le président de la Session a souligné avec emphase l’enregistrement d’un impressionnant taux de réalisation de 88,5 %, qui se traduit par l’engagement ferme et déterminé du management du FARE, sous l’impulsion éclairée et stratégique du conseil d’administration. Il a ajouté que, pour l’année 2025, il est prévu l’installation de 12 petites et moyennes entreprises (PME) pour un montant total substantiel de plus 26 millions Fcfa, ce qui se traduira également par la création de 41 emplois directs. En parallèle, il a fait état d’un cautionnement exceptionnel de 504 entreprises, sur une prévision initiale de seulement 80, ce qui représente un taux de réalisation remarquablement élevé, avoisinant les 630 %. Parmi ces initiatives, la création de 195 emplois est à noter, dont 45 postes permanents ainsi que 150 emplois temporaires à pourvoir chaque jour.
En ce qui concerne le plan de travail annuel (PTA) pour l’année 2026, le président a précisé qu’un montant débloqué de 1, 124 milliards de FCFA a été alloué, inscrivant ainsi ce programme dans la vision nationale de transformation économique. Il a également ajouté que ce montant illustre une nouvelle dynamique dont l’objectif est de renforcer l’impact et l’efficacité du FARE dans le cadre de la réalisation de ses missions.
Notons qu’il a souligné qu’il est prévu dans le PTA 2026 la mise en place d’activités spécifiques de garantie pour 30 PME au montant de 90 000 000 Fcfa, de même que pour 50 commerçants dont le montant total s’élève à 50 millions de Fcfa, mais aussi un dispositif de caution pour 135 entreprises, ce qui témoigne de l’ambition et de l’engagement continus envers le soutien et le développement du secteur entrepreneurial dans la région.
Kadidia Doumbia

