(CROISSANCE AFRIQUE)-Les travaux du deuxième Comité de Pilotage du projet Décentralisation et Bonne Gouvernance ont eu lieu, mardi 19 décembre 2023. Présidée par Adama Cissouma, secrétaire général du Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, représentant le ministre d’État, la rencontre s’est déroulée dans la salle de conférence du département en question, en présence du représentant de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Mali, de la directrice par intérim du programme Mme Magali Moussa, des chefs des services centraux entre autres.
Le projet Décentralisation et Bonne Gouvernance (PADRE lll GIZ), faut-il, rappeler, est conçu et mis en œuvre avec comme objectif, le renforcement du rôle des Collectivités territoriales dans le développement socioéconomique du Mali. Il s’inscrit dans la continuité des actions et initiatives programmées dans le cadre du Plan d’Action du Gouvernement de Transition pour renforcer davantage le leadership des collectivités territoriales dans la fourniture des services sociaux de base aux populations.
Selon la directrice par intérim du programme Mme Magali Moussa, ce projet s’aligne également sur les orientations et les priorités du Gouvernement du Mali inscrits dans le document Cadre de la Politique Nationale de Décentralisation (DCPND) et son Plan d’Actions. Elle ajoute que les objectifs qu’il s’est assignés, ses axes d’intervention, ainsi que les activités mises en œuvre contribuent parfaitement à l’atteinte des cinq objectifs généraux du dudit programme, notamment la promotion du développement territorial équilibré des régions et des pôles urbains ; l’amélioration de la qualité des services rendus par les collectivités territoriales ; le renforcement de l’accouchement de l’État ; le renforcement de la gouvernance inclusive du territoire et l’amélioration du financement de la décentralisation.
Pour sa part, le secrétaire général, Adama Cissouma a mis l’accent sur le processus de décentralisation qui se caractérise par la mise en œuvre de plusieurs chantiers, notamment la réorganisation administrative et territoriale à travers la création des cercles, arrondissements et communes, l’appropriation des principaux textes de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, l’institutionnalisation de l’évaluation des performances des Collectivités territoriales pour une gestion axée sur les résultats entre autres.
En dépit des avancées notoires engrangées en matière de gouvernance locale, le contrôle citoyen, selon le représentant du ministre, reste encore faible au Mali.
« Les obligations de transparence des Collectivités territoriales et le contrôle de l’Etat sont à améliorer. La fourniture de services de qualité à la population est tributaire d’une forte mobilisation des ressources propres et de la concomitance des transferts des compétences et des ressources>>, a-t-il ajouté.
Selon le SEGAL Cissouma, pour relever ces défis, les Collectivités territoriales doivent impliquer davantage les citoyens dans les actions de développement, notamment l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des Programmes de Développement Economique, Social et Culturel (PDESC).
Par Drissa KEITA
