Par croissanceafrique
Les recteurs des cinq universités publiques du Mali ont animé une conférence de presse le vendredi 23 octobre 20 au Restorat de l’USJPB. Étaient présents les cinq recteurs des cinq universités publiques du Mali et d’autres admnistrateurs des différentes universités.
La conférence animée par Prof Moussa Djiré, recteur de L’USJPB. Le but de cette conférence de presse est d’interpeller le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Mali de prendre des mesures indoines pour pallier les étudiants et leurs professeurs des violences perpétuelles dans l’espace universitaire.
En effet, depuis plusieurs années les facultés et les instituts sont devenus des champs de bataille entre les étudiants pour des raisons pécuniaires au sein de leur organisation, AEEM. De nos jours, aucune université du Mali n’est épargnée par ces actes de violences.
Ainsi,.professeur Djiré citera ‹‹ des pistolets artisanaux, des machettes, des couteaux, des marteaux, des ceinturons de gaz neutralisant ,des gourdins, des barres de fer, des ciseaux, des lances-pierres… sont devenus les nouveaux outils d’étudiants qui ont remplacé le stylo et les livres››, a-t-il déploré.
Par conséquent, ils ont donné quelques faits les plus récents, selon leur constat d’entre 2012 à 2019 il y a huit (8) étudiants tués et des blessés. Disent-ils qu’il y a des enseignants molestés par un groupe d’étudiants et ajoutent-ils que les étudiants membres du comité AEEM, de la faculté d’histoire et géographie, ont dérobé le plus gros des taureaux achetés par les enseignants pour célébrer la fête de Ramadan. ‹‹ Ils l’ont égorgé et partagé la viande entre eux ››, étaient-ils indignés.
Vis à vis de ces actes inqualifiables, les cinq premiers responsables des cinq universités publiques du Mali proposent à cour terme à Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la mise en œuvre des recommandations de FORUM sur l’insécurité dans les établissements scolaires et universitaires ténu en janvier 2018, notamment :
- la mise à l’écart de l’AEEM de la gestion des parkings, des résidents universitaires et autres œuvres sociales ;
- L’ouverture dans les meilleurs délais des postes de sécurité au niveau de la colline de Badalabougou ;
- l’évacuation de tous les occupants non étudiants des résidents ;
- La traduction en justice de tous les auteurs des récents crimes ;
- le suivi, le contrôle et l’application de ces différentes mesures par les autorités universitaires et les forces de sécurité ;
- la mise en place d’une commission de réflexion sur le syndicalisme estudiantin.
Par ailleurs, ils ont suggéré la suspension de toutes les activités de l’AEEM dans tous les établissements scolaires et universitaires, au moins pendant la période de la transition. -
Hamadoun Alphagalo