(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Niger, la direction générale du trésor et de la comptabilité publique a réussi, le jeudi 11 septembre 2025, à se procurer une somme substantielle de 12 milliards FCFA sur le marché financier de l’UMOA grâce à son émission d’adjudication de bons assimilables du trésor, ayant une durée de 350 jours.
Cette opération visait à mobiliser des ressources financières pour soutenir divers projets de développement économique et infrastructures du pays. L’émetteur avait décidé de mettre en adjudication exactement 12 milliards de FCFA.
À cette occasion, le montant total des soumissions des investisseurs intéressés par l’offre a atteint un chiffre légèrement supérieur, à savoir 12,041 milliards FCFA, ce qui reflète un taux de couverture de 100,34 % par rapport au montant initialement proposé en adjudication.
Finalement, l’émetteur a opté pour retenir un montant de soumissions s’élevant à 12 milliards FCFA, rejetant ainsi une partie équivalente à 41 millions FCFA des offres déposées, ce qui aboutit à un remarquable taux d’absorption de 99,66 % de l’offre initiale, témoignant de l’efficacité et de l’attractivité des titres proposés sur le marché.Aussi, les investisseurs qui ont choisi de souscrire à ces bons du Trésor, dont les rendements ont été soigneusement calculés et fixés, se retrouveront ainsi avec un rendement moyen pondéré atteignant 11,08%, illustrant une gestion financière précise et prometteuse. Il est important de noter que le Trésor Public, dans un souci de fiabilité et de transparence, a fermement pris l’engagement de rembourser intégralement ces bons émis dès le premier jour ouvré suivant la date d’échéance qui a été fixée au 27 août 2026, assurant ainsi une sécurité et une stabilité pour les investisseurs.
Notons que le paiement des intérêts liés à ces transactions financières se fera de manière anticipée, permettant de comptabiliser ces intérêts précomptés sur leur valeur nominale, offrant ainsi une approche prévoyante qui pourrait être bénéfique à tous les acteurs impliqués dans ces placements financiers.
Moussa KONÉ