Au Royaume-Uni, les entreprises énergétiques vont réaliser un bénéfice excédentaire de 199 milliards USD d’ici 2 ans

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(CROISSANCE AFRIQUE )-Au Royaume-Uni, les estimations du Trésor qui mettent à nu le potentiel de génération de revenus d’une taxe exceptionnelle ont indiqué que les producteurs de gaz et les producteurs d’électricité pourraient réaliser des bénéfices excédentaires pouvant atteindre 170 milliards de livres sterling (199 milliards de dollars) au cours des deux prochaines années.

L’Agence Bloomberg qui cite qu’une personne proche du dossier a révèle que « Les responsables du Trésor remettront l’évaluation au prochain Premier ministre lors de leur prise de fonction le 6 septembre, , qui a demandé à ne pas être identifiée en discutant des calculs internes ».

Il faut signaler que la nouvelle taxe, connue sous le nom de prélèvement sur les bénéfices énergétiques, est une taxe supplémentaire de 25 % qui s’ajoute aux taxes existantes sur les producteurs de pétrole et de gaz. La législation adoptée en juillet permet à la taxe de s’appliquer jusqu’à la fin de 2025. Cependant, elle permet également aux entreprises de réduire considérablement le coup auquel elles sont confrontées en investissant plus d’argent dans la production de pétrole et de gaz, ce qui pourrait contribuer à augmenter l’approvisionnement énergétique.

Par ailleurs, la prédiction est susceptible d’alimenter de nouveaux appels à l’augmentation de la taxe sur les bénéfices exceptionnels existante sur la production de pétrole et de gaz au Royaume-Uni et à son extension aux générateurs d’électricité qui ont jusqu’à présent été exonérés. 

« Une taxe au taux d’aubaine actuel de 25 % pourrait générer des dizaines de milliards de livres si les bénéfices excédentaires pour 2023 et 2024 se situent au sommet des prévisions du Trésor », rapporte l’Agence de presse Bloomberg dans son édition du dimanche.

Notons que les bénéfices excédentaires sont définis par le Trésor comme la différence entre les bénéfices que les producteurs d’énergie devraient réaliser à l’avenir et les bénéfices qu’ils auraient pu espérer réaliser sur la base des perspectives de prix avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Pour rappel,  le Trésor a déclaré qu’il ne reconnaissait pas les chiffres, tout en réitérant qu’il s’attend à ce qu’une taxe sur les bénéfices exceptionnels déjà introduite sur les producteurs de pétrole et de gaz lève 5 milliards de livres sterling au cours de sa première année.

Daouda Bakary Koné

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