(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, l’État, par l’intermédiaire de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), a procédé à un emprunt significatif ce mercredi 24 décembre 2025, sur le marché financier de l’UEMOA, qui est un espace économique regroupant plusieurs pays de la région de l’Afrique de l’Ouest.
Cet emprunt s’élève à un montant impressionnant de 59,997 milliards FCFA, ce qui démontre l’engagement de l’État à soutenir ses projets de développement et à renforcer sa situation financière. Cette opération a été facilitée grâce à l’émission d’adjudication de bons assimilables du trésor d’une durée de 364 jours, ainsi que d’obligations assimilables du Trésor à 3 ans et 5 ans.
Ainsi, ce dispositif financier a été méticuleusement organisé en collaboration avec UMOA-Titres, une institution clé qui joue un rôle central dans la gestion des titres publics au sein de l’Union Monétaire Ouest Africaine. Ces démarches s’inscrivent dans la dynamique de recherche de financements pour divers projets, tout en témoignant d’une certaine confiance des investisseurs dans la capacité de l’État à gérer ses engagements financiers.
La Direction Générale du trésor et de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT) a récemment procédé à une mise en adjudication pour un montant considérable de 55 milliards de FCFA, une opération qui a suscité un intérêt notable sur le marché. À l’issue de cette adjudication, la DGCPT a reçu des soumissions globales provenant d’investisseurs dynamique totalisant 66,207 milliards de FCFA, représentant ainsi un impressionnant taux de couverture de 90,62% par rapport au montant initial mis en adjudication.
Parmi ces soumissions, un montant de 59,997 milliards de FCFA a été retenu, tandis que 6,210 milliards de FCFA ont été rejetés, ce qui permet de calculer un taux d’absorption très similaire de 90,62%. Il convient de souligner que la DGCPT a décidé de ne pas retenir les soumissions émises pour les obligations d’une durée de 5 ans, une décision qui pourrait refléter une stratégie ciblée en matière de gestion de la dette.
Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues profiteront d’un rendement moyen pondéré de 7,35% pour les bons, et de 7,89% pour les obligations, ce qui témoigne d’une rentabilité attractive au sein de ce cadre d’investissement.
À cet égard, l’émetteur a formellement engagé à garantir le remboursement des bons émis, celui-ci étant prévu pour le premier jour ouvré suivant la date d’échéance, qui est fixée au 20 décembre 2026. En outre, il est important de noter que le paiement des intérêts sera effectué d’avance et sera précompté sur la valeur nominale de ces bons, renforçant ainsi la transparence et la prévisibilité pour les investisseurs engagés dans cette opération.
En ce qui concerne le remboursement du capital des obligations émises, il est prévu que celui-ci soit effectué à la date d’échéance qui a été fixée avec précision au 22 décembre 2028, marquant ainsi un moment clé pour les investisseurs. De plus, le paiement des intérêts sera réalisé sur une base annuelle, à un taux attractif de 6,30%, ce qui représente un retour significatif pour les détenteurs des obligations.
Notons que ces paiements d’intérêts débuteront dès la fin de la première année suivant l’émission des obligations, assurant ainsi un flux de revenus régulier pour les investisseurs pendant toute la durée de l’obligation jusqu’à son remboursement final.
Moussa KONÉ

