(CROISSANCE AFRIQUE)-L’International Finance Corporation (IFC), le bras de la Banque mondiale dédié au secteur privé, envisage un investissement majeur pour dynamiser le secteur hôtelier au Sénégal.
Cette initiative ne devrait pas seulement valoriser le tourisme local mais également créer un précédent pour le financement d’infrastructures par des entités internationales.
L’IFC propose un prêt de 50 millions d’euros à Summa, une société dirigée par l’homme d’affaires turc Selim Bora, pour concrétiser un investissement hôtelier de grande envergure.
L’IFC joue un rôle crucial dans le soutien au développement économique des pays émergents en facilitant les investissements dans le secteur privé. À travers des prêts comme celui proposé à Summa, l’IFC cherche à impulser des changements significatifs dans les économies locales, tout en promouvant l’emploi et la valorisation des compétences.
Le prêt envisagé par l’IFC s’élève à 50 millions d’euros, une somme destinée à financer un projet hôtelier prometteur au Sénégal. Cette initiative financière vise à soutenir Summa dans ses besoins en fonds de roulement et en capital pour ses projets sur le continent africain, affichant ainsi un intérêt marqué pour le développement de l’industrie hôtelière locale.
Avec une présence affirmée dans plus de 15 pays et un focus particulier sur l’Afrique, Summa a déjà pris part à d’importants projets au Sénégal. De la construction de centres de conférences à des stades d’envergure, la société a démontré sa capacité à réaliser des projets qui contribuent au rayonnement et à l’essor économique du pays.
Le prêt de l’IFC vient appuyer ces efforts, en soulignant l’impact potentiel du nouveau complexe hôtelier sur le développement local.
Le financement alloué par l’IFC à Summa devrait engendrer des retombées économiques et sociales significatives. En plus de créer des emplois, le projet stimulera l’économie locale en phase de construction puis d’exploitation, tout en favorisant le développement d’une chaîne d’approvisionnement autour de l’industrie de la construction et des services hôteliers.
Cela témoigne de l’impact transformateur que peuvent avoir de tels investissements sur les communautés locales. Malgré cette perspective de développement, Summa fait face à des défis, notamment en termes de fiscalité. Le fisc sénégalais réclame à la société turque environ 24 milliards FCFA. Cette situation soulève des questionnements sur la gestion des grandes entreprises internationales et leur contribution équitable aux économies locales dans lesquelles elles opèrent.
Notons que l’initiative de l’IFC de financer un projet hôtelier d’envergure au Sénégal via Summa porte en elle la promesse d’un avenir où les partenariats internationaux joueront un rôle pivot dans le développement économique et social. Toutefois, le succès de ces projets nécessite une gestion transparente et responsable face aux obligations fiscales et sociales, instaurant ainsi un modèle de développement durable pour toutes les parties prenantes.
Daouda Bakary KONE