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Qu’y a-t-il derrière les grandes ambitions de la jeunesse chinoise ?

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05:33

Le peuple chinois apprécie depuis longtemps l’importance de se fixer des objectifs ambitieux et de s’efforcer de les atteindre avec persévérance. « Sans ambition, il n’y a pas d’accomplissement », a déclaré Wang Yangming (1472-1529), un penseur chinois de la dynastie des Ming.

Le président chinois Xi Jinping a cité les paroles de Wang en mai 2018 pour encourager les jeunes à perpétuer la tradition.

« La jeunesse chinoise doit nourrir l’esprit d’effort, atteindre des idéaux, s’accrocher aux convictions, être assez courageux pour affronter les difficultés et aller de l’avant, travailler fort sans jamais se décourager« , a déclaré Xi lors d’une visite d’inspection de l’Université de Beijing dans la capitale chinoise.

Il a appelé les jeunes à lier étroitement leurs idéaux à l’avenir du pays et à lutter pour le renouveau national.

Du réservoir de méthane au rêve chinois

Xi a trouvé son ambition de carrière à un jeune âge en travaillant dans un petit village de la province du Shaanxi (nord-ouest de la Chine).

En 1969, Xi, 15 ans, est arrivé dans le village de Liangjiahe en tant que « jeune instruit » dans le « Mouvement d’envoie des Zhiqing (jeunes instruits) à la campagne ». Il y a vécu pendant près de sept ans et a découvert sa mission de toujours : faire une différence en servant le peuple.

Xi a rejoint le Parti communiste chinois (PCC) en 1974. Et puis, il est devenu secrétaire du Parti de Liangjiahe et a conduit les villageois à accomplir une série de projets au profit des habitants locaux, y compris la construction d’un barrage, de réservoirs de méthane, d’un atelier de couture, d’un dépôt-vente et d’un moulin.

Afin de construire des réservoirs de méthane qui pourraient fournir aux villageois du gaz pour leurs cuisinières et leurs lumières, Xi s’est rendu dans la province voisine du Sichuan pour en apprendre davantage sur les techniques. À son retour à Liangjiahe, il a découvert que la pratique était plus difficile que la théorie.

« Le creusement de la première installation de biogaz a été difficile », se souvient-il dans une interview en 2004. « L’eau autour du réservoir ne cessait de monter, mais il n’y avait aucun signe de gaz. Le problème s’est avéré être un tuyau bouché. Lorsque nous avons finalement dégagé l’obstruction, le tuyau a éclaboussé du fumier sur mon visage. Immédiatement, le gaz a commencé à jaillir, nous avons donc rapidement connecté le tuyau au poêle. Une flamme de plus de 30 cm de haut s’est élevée au-dessus de notre poêle à biogaz. »

Lors d’une autre interview en 2003, Xi avait résumé comment l’expérience de Liangjiahe l’avait influencé : « J’ai vu le pouvoir du peuple et le fondement de sa vie. C’est alors que j’ai vraiment commencé à comprendre le peuple et la société. »

Tout au long de sa carrière politique dans différentes régions de la Chine, Xi a maintenu et renforcé ses liens avec le peuple et s’est efforcé d’améliorer leur vie. Après être devenu leader du pays, il a appelé l’ensemble du Parti et de la nation à travailler ensemble pour une meilleure Chine.

« Répondre aux désirs du peuple pour une vie heureuse est notre mission », a déclaré Xi lors d’une rencontre avec la presse, après avoir été élu secrétaire général du Comité central du PCC en novembre 2012.

Il a évoqué le concept du rêve chinois deux semaines plus tard en assistant à une exposition sur le thème « La route vers le renouveau ». Il a déclaré que la réalisation du grand rajeunissement de la nation chinoise est le plus grand rêve du pays en cette époque moderne.

En juin 2019, les dirigeants du Parti ont lancé une campagne d’éducation nationale parmi les 90 millions de membres du PCC, les exhortant à rester fidèles à l’aspiration initiale et à la mission fondatrice du Parti : oeuvrer au bonheur du peuple chinois et au renouveau de la nation chinoise.

Les nouvelles générations rejoignent la mission

Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes Chinois se joignent à la mission de créer un avenir meilleur pour le pays et son peuple.

Le commentateur d’actualité Einar Tangen a déclaré que les jeunes Chinois se réveillent et veulent jouer un rôle actif dans le développement du pays.

« Je pense que beaucoup de jeunes se sont réveillés et ont dit : ‘Écoutez, si la Chine veut aller de l’avant, elle aura besoin du meilleur de notre génération. Et je veux en faire partie' »,a déclaré Tangen à CGTN dans un entretien récent.

« Beaucoup de succès économique sont réalisés au cours des 40 dernières années. Ils sont fiers du chemin parcouru par la Chine », a-t-il ajouté.

« En tant que jeune génération, nous assumons les responsabilités de l’époque », a déclaré Zhu Yuhuilan, étudiante à l’Université de Beijing. « Nous assumerons nos responsabilités et ferons de belles réalisations. »

Alors que les jeunes générations se consacrent à des objectifs ambitieux, la Chine peut relever divers défis tout au long de son parcours avec plus de confiance, qu’il s’agisse de lutter contre la pauvreté, de lutter contre la COVID-19 ou de transformer son modèle de croissance.

Sahel : reprise de coopération militaire Mali-France

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Par croissanceafrique

Au Mali, la France a décidé de reprendre sa coopération militaire avec le Mali, interrompue depuis un coup d’État en mars, alors que se prépare l’envoi d’une force internationale pour reconquérir le nord du pays occupé par des islamistes armés, a annoncé à  un diplomate français à Bamako.

« A l’issue de consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition » endossés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a annoncé le ministère des Armées ce vendredi. La France a donc « décidé la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil, qui étaient suspendues depuis le 3 juin dernier ».

A son tour Jean  Félix-Paganon, envoyé spécial de la France au Sahel, a déclaré que « En ce qui concerne la question militaire, le gouvernement français a marqué sa disponibilité à coopérer avec le Mali dans ce domaine », a-il déclaré avant son départ de Bamako dimanche soir (dernier).
Toutefois, des source sécuritaire ont confirmé, l’arrivée ce week-end dans le nord du Mali de « centaines » de djihadistes étrangers et armés prêts se battre au côté des groupes islamistes qui occupent la région depuis près de sept mois, en cas d’intervention armée internationale.


Notons qu’une force militaire composée de quelque 3 000 soldats de pays membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est en préparation, avec l’aval de l’ONU et le soutien logistique de pays comme la France et les États-Unis.
Daouda Bakary Koné

Burkina Faso : ITFC et Coris Bank international signent un accord de 20 millions d’euros pour le financement des PME

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Engagée à améliorer l’accès au financement des Pme en Afrique de l’ouest, la Société islamique internationale de financement du commerce (Itfc) vient de signer un accord de financement de 20 millions d’euros avec Coris bank international (Cbi) au Burkina Faso, dans le cadre du programme « Pme d’Afrique de l’Ouest », qui couvre la zone Uemoa.

Ce programme, selon l’Itfc, permet aux entrepreneurs de la région d’accroître la viabilité de leur entreprise en accédant à des formations de développement des capacités sur des aspects spécifiques (la comptabilité, la gestion des finances, l’élaboration de plans d’affaires etc). Tout en déployant une assistance aux banques pour soutenir les pratiques d’octroi de prêt aux Pme et moderniser les outils d’évaluation et les processus.

Pour Hani Salem Sonbol, président directeur général de l’ITFC, le secteur privé est le moteur de la croissance et de la transformation structurelle de l’économie. Poursuivant, il affirme : « Au Burkina Faso, où l’initiative pilote initiale a été déployée en 2018, le programme PME d’Afrique de l’Ouest s’est déjà avéré bénéfique pour réduire le déficit de financement du commerce pour les entreprises locales en renforçant leur capacité entrepreneuriale et en augmentant la viabilité de leur entreprise. Ce dernier financement stimulera davantage les efforts de la nation pour diversifier son économie et renforcer la croissance du secteur privé ». Suivez la suite de l’article à travers nos confrères de Financialafrik ci-dessous

https://www.financialafrik.com/2021/06/30/burkina-faso-itfc-et-coris-bank-international-signent-un-accord-de-20-millions-deuros-pour-le-financement-des-pme/

La Côte d’Ivoire lève 51,002 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

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La ville d'Abidjan, une vile émergente avec les contours de développement durable sous le leadership de d'Alassane Ouattara

Par croissanceafrique

Selon Financialafrik, l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers sa Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, a levé le 29 juin 2021 un montant de 51,002 milliards de FCFA (76,503 millions d’euros) sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 91 et 182 jours.

« Sur un montant global mis en adjudication de 60 milliards de FCFA, le trésor public ivoirien s’est retrouvé avec 69,502 milliards de FCFA de soumissions globales faites par les investisseurs. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 115,84%. Sur le montant des soumissions, l’émetteur a retenu que 51,002 milliards de FCFA et rejeté les 18,500 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 73,38%« , rapporte le magazine panafricain.

Par ailleurs, les ressources retenues sont destinées à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le rendement moyen pondéré s’est établi à 2,55% pour les BAT à 91 jours. En revanche, le taux moyen pondéré et le taux marginal se situent respectivement à 2,53% et 2,55%.

Et concernant les BAT à 182 jours, leur rendement moyen pondéré s’est situé à 2,62%. Quant au taux moyen pondéré et le taux marginal s’établissent respectivement à 2,58% et 2,60%.

Notons que le remboursement des bons émis se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 28 septembre 2021 pour les BAT à 91 jours et au 28 décembre 2021. Les intérêts sont, pour les deux titres émis, payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Zangouna Koné

La BOAD accorde une ligne de 10 milliards FCFA à BGFIBank Côte d’Ivoire pour refinancement de la filière Cajou

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BGFIBank est un groupe bancaire basé au Gabon, et actif dans dix pays africains.

Par croissanceafrique

Ce jeudi 10 juin 2021 à Abidjan, M. Jean Marcel ABOUMON, Chef de la Mission Résidente de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en Côte d’Ivoire et M. Malick NDIAYE, directeur général de BGFIBank Côte d’Ivoire, ont signé une convention au terme de laquelle la BOAD met à la disposition de BGFIBank Côte d’Ivoire, une ligne de refinancement à court terme d’un montant de 10 milliards de FCFA.

La ligne obtenue vient renforcer l’enveloppe déjà mise en place par la filiale pour le financement de la campagne cajou 2021-2022. Elle permettra ainsi d’octroyer des crédits renouvelables aux sociétés impliquées dans la campagne en Côte d’Ivoire Cette ligne de refinancement servira notamment à l’achat de 80 400 tonnes de noix de cajou auprès des producteurs en Côte d’Ivoire et contribuera ainsi au développement économique et social du pays

Ce sont au total 7 prêts pour un montant global de 40 milliards FCFA, qui ont été approuvés entre la BOAD et BGFIBank Côte d’Ivoire depuis 2017. Heureux de cette nouvelle signature, M. Malick NDIAYE ajoute que cette convention vient non seulement renforcer le partenariat déjà très satisfaisant entre les deux institutions mais également souligner l’engagement de BGFIBank Côte d’Ivoire au service de l’économie ivoirienne.

Cet engagement se traduit tant en termes de financement, que d’investissement d’équipes dédiées et d’accompagnement en conseil pour le développement de la croissance des entreprises, dont celles de la filière Anacarde.

En Tunisie, Souk At-Tanmia libère le potentiel des entrepreneurs et renforce leur résilience face à la pandémie de Covid-19

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Par croissanceafrique
Depuis 2012, il a contribué à la création de 250 nouvelles entreprises et de 2 000 emplois . Le regard tourné vers l’horizon, Sondos Bannouri est plongée dans ses pensées. Sur les hauteurs de la montagne de Bargou, elle contemple le tracé des collines de sa région natale, Siliana. Au nord-ouest de la Tunisie, ce site historique regorge de vestiges antiques, témoins de l’une des batailles puniques les plus importantes : celle qui a opposé le roi Syphax au mythique Hannibal.

Sondos se souvient des premiers moments de la pandémie de Covid-19 en Tunisie, en particulier lorsqu’avec ses équipes, elle s’est retrouvée en première ligne face au virus, traitant les déchets sanitaires du premier patient tunisien décédé du coronavirus. « La première victime se trouvait à l’hôpital Farhat Hached de Tunis, pour lequel nous traitons les déchets. Comme tout le monde, j’ai paniqué et j’ai eu peur pour mon personnel, se remémore-t-elle. Toute mon équipe était angoissée. Certains avaient même décidé de démissionner », raconte-t-elle. La jeune femme est aujourd’hui à la tête d’une unité de traitement de déchets hospitaliers, dont l’activité est en pleine croissance dans sa région.

Comme des dizaines d’entrepreneurs qui ont fait face à la pandémie, Sondos a bénéficié du soutien de Souk At-tanmia, un programme d’appui à l’entrepreneuriat initié par la Banque africaine de développement avec le concours, parmi d’autres, des gouvernements britannique, américain et danois. Sans être un dispositif exclusif aux périodes de crise, ce programme a permis de préserver de nombreux emplois des effets du Covid-19. Depuis 2012, il a contribué à la création de 250 nouvelles entreprises et de 2 000 emplois.

Parmi ces sociétés figure celle de Sondos, qui a retrouvé l’espoir et a su donner un nouvel élan à son activité. « Le déclic pour me lancer m’est venu lorsque j’ai pris conscience des menaces auxquelles était confrontée ma région », explique-t-elle. Aujourd’hui, en dépit de la crise sanitaire, Sondos poursuit son chemin. Elle a acquis une nouvelle machine de traitement des déchets, à la pointe de la technologie. « Le cauchemar s’est finalement transformé en rêve. Et nous avons enfin pu atteindre notre objectif de traiter 1 000 tonnes de déchets sanitaires par an. Je suis convaincue que notre mission ne va pas s’arrêter là. Nous allons changer les mentalités », lance fièrement la jeune entrepreneure. 

À quelques kilomètres plus au sud, à Kasserine, Farouk Ichaoui est empreint de cette même fierté : celle d’avoir pu faire de sa passion un succès. Ce trentenaire plein d’énergie redonne une seconde vie à des pneus usagés qu’il transforme en de jolis poufs. De véritables œuvres d’art. Alliant l’utile à l’agréable, Farouk propose aussi une panoplie de meubles qui mettent à l’honneur l’artisanat kasserinois, avec l’avantage de préserver la nature. « C’est de ma passion pour le bricolage que j’ai eu cette idée. Elle me permet aujourd’hui d’améliorer ma situation et celle d’autres jeunes, comme moi. Et même si cela reste à petite échelle, j’aime penser que je contribue à résoudre le problème du chômage, qui touche notre région », explique l’entrepreneur haut en couleurs.

Les couleurs et les fleurs, c’est aussi le monde presque féérique de Sonia Idhibi, une journaliste reconvertie à la floriculture. Au cœur de ses serres, elle a lancé le premier jardin de fleurs comestibles en Tunisie. Son ambition : donner de la couleur aux plats des chefs les plus réputés d’Europe. « Le secret de la beauté des fleurs et leurs vertus m’ont toujours interpelée. Je leur ai découvert, après plusieurs recherches, une utilité autre qu’esthétique. Insoupçonnée, révèle-t-elle. Dans certains pays occidentaux, elles sont tout aussi appréciées pour leur goût et leur teneur, riche en vitamines. Certains restaurants étoilés proposent même des plats à base de fleurs comestibles, en moyenne trois fois plus chers. C’est cela qui m’a déterminé à lancer ce projet », explique-t-elle, avec la nostalgie de ses débuts.

C’est d’ailleurs grâce à cette idée originale que Sonia a pu mettre sur pied son projet pour « introduire la culture des fleurs comestibles dans la gastronomie tunisienne ». Grâce à Souk At-Tanmia, son activité rencontre aujourd’hui un franc succès en Europe. Restaurateurs et consommateurs raffolent de ces mets comestibles qui, une fois dans les assiettes, offrent une explosion de couleurs et de saveurs tant pour les pupilles que pour les papilles.

Aller de l’avant, c’est la devise de centaines d’entrepreneurs soutenus par le programme. Des secteurs comme l’industrie, l’agriculture, le tourisme et l’artisanat sont concernés. Avec une majorité d’entreprises gérées par des jeunes et des femmes issus des régions prioritaires du pays.

Miser sur la jeunesse qui innove, c’est miser sur l’avenir de l’Afrique. En soutenant des millions d’Africains qui ont l’audace d’entreprendre, la Banque africaine de développement contribue à faire du continent une véritable terre de création, de progrès et d’innovation.

L’adoption des médias sociaux aide les petites et moyennes entreprises (PME) à nourrir la croissance économique de l’Afrique

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Mark-zuckerberg, fondateur du Facebook
Par croissanceafrique
Les PME sont un vecteur essentiel pour l’emploi des jeunes, la parité hommes-femmes et du commerce intra-régional en Afrique
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 29 juin 2021/ — Une étude menée par Genesis Analytics dans huit pays africains – le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la RDC, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana, l’île Maurice et le Kenya – révèle que les plateformes de médias sociaux contribuent à accélérer la croissance économique et les opportunités en Afrique.



Le continent africain dépend fortement de ses petites et moyennes entreprises, qui constituent l’épine dorsale de l’économie. Alors que de nombreux pays du continent ont amorcé leur transformation numérique, l’étude montre que les plateformes numériques peuvent jouer un rôle clé dans le développement du continent.

Selon les résultats de l’étude menée par Genesis Analysis, les PME sont un vecteur essentiel pour l’emploi des jeunes, la parité hommes-femmes et du commerce intra-régional en Afrique.

Le rapport montre en effet que les PME interrogées qui utilisent les applications Facebook ont des employés plus jeunes avec une moyenne de 45% d’employés de moins de 30 ans. Par ailleurs, les PME qui utilisent les applications Facebook sont plus souvent détenues par des femmes, tandis que les PME du secteur manufacturier considèrent que la capacité d’accéder à de nouveaux marchés étrangers est l’avantage le plus bénéfique de ces applications.

Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques Afrique chez Facebook, a déclaré : “84% des PME interrogées ont déclaré que les applications Facebook ont été importantes pour la croissance de leur entreprise. Cela ne peut que renforcer notre volonté de fournir à ces artisans du développement économique l’accès et les compétences qui aident les gens à utiliser les applis Facebook pour augmenter les opportunités d’emploi, les revenus et favoriser l’égalité des genres et le commerce.”

Ryan Short, Associé chez Genesis Analytics, a ajouté : “L’étude de Genesis Analytics apporte un éclairage indispensable sur la façon dont les petites et moyennes entreprises (PME) du continent adoptent les outils et plateformes numériques. Elle montre de manière empirique que l’utilisation des outils numériques peut stimuler la croissance économique en faisant entrer davantage de femmes dans l’économie formelle, en créant des opportunités économiques pour les jeunes et en stimulant le commerce intra-africain. Nous exhortons les décideurs politiques et les plateformes numériques à comprendre ces opportunités et à créer un environnement optimal pour que les PME puissent prospérer grâce aux outils numériques et aux médias sociaux.”

Le rapport identifie également les défis sur lesquels les décideurs politiques doivent se pencher pour développer l’économie numérique et stimuler une croissance significative. Parmi ces obstacles, on peut citer les coûts élevés de l’internet et des données ainsi que le faible niveau de confiance dans la confidentialité des données. Résoudre ces obstacles nécessite une coopération étroite entre les gouvernements et les entreprises privées afin de favoriser un environnement numérique qui permette aux petites entreprises de débloquer le riche potentiel du continent africain.

Clara Ana De Sousa pour piloter les opérations de la Banque mondiale au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et au Niger

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Par croissanceafrique


Dans un communiqué de presse dévoilé à la presse ce jeudi 1er juillet 2021, que la Banque mondiale a annoncé la nomination de Clara Ana De Sousa  la nouvelle directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel notamment  le Mali, le  Burkina Faso, le Tchad et le Niger. Elle sera basée à Bamako, au Mali.

« C’est un plaisir de revenir au Mali en tant que directrice des opérations après avoir eu la chance de travailler dans ce pays il y a onze ans. La Banque mondiale est activement présente dans le Sahel et a fait de cette région un axe prioritaire des programmes de l’Association internationale de développement (IDA) — avec l’adoption d’une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. », a indiqué Mme De Sousa.

Elle était auparavant responsable de l’administration et de la reconstitution des ressources de l’IDA au sein du service Stratégie et opérations. De nationalité mozambicaine, elle est entrée à la Banque mondiale en juin 2005 en tant qu’économiste senior chargée des questions de politique économique pour la Région Amérique latine et Caraïbes, avant de gravir progressivement les échelons de l’institution au sein de la Région Afrique et de la vice-présidence Financement du développement. Elle a notamment été responsable des opérations pour l’Angola et Sao Tomé-et-Principe et économiste senior pour le Mali.  Au titre de ses nouvelles fonctions, elle aura pour priorité de veiller à ce que les programmes financés par la Banque mondiale permettent d’atténuer les conséquences sociales et économiques de la COVID-19, créer des emplois et favoriser une croissance inclusive et durable au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et au Niger.
Avant de rejoindre la Banque mondiale, Mme De Sousa a été directrice exécutive à la Banque du Mozambique, ainsi que directrice d’études et maître de conférences à la Faculté d’économie de l’université Eduardo Mondlane à Maputo (Mozambique)
Zangouna Koné

Mali: échanges sur le Document de Programmation Budgétaire ( 2022-2024).

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M. Alousseni SANOU a invité l’ensemble des acteurs de la gestion du fonds à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs fixés tout en les assurant de l’accompagnement des plus autorités de la transition pour la réussite des activités.

Par croissanceafrique

Au Mali, le ministre de l’Économie et des Finances Alousséni Sanou a procédé au lancement des travaux du Débat d’Orientation Budgétaire 2021, ce mercredi 30 juin 2021, au Centre International des Conférences de Bamako.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre du respect des textes régissant les lois de finances et de gestion de finances publiques, permet, sur la base d’hypothèses économiques précises et justifiées, d’analyser le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).

« Le débat d’orientation budgétaire s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’approche participative dans la préparation du budget d’Etat. C’est l’occasion pour le gouvernement d’informer les parlementaires sur l’évolution des finances publiques et de partager avec eux sa vision de la politique budgétaire à moyen terme ainsi que les contraintes budgétaires» a déclaré le Ministre Malien de l’économie et des Finances.

Toutefois, ce document évalue le niveau global des recettes attendues de l’État par grandes catégories d’impôts et de taxes et les dépenses budgétaires par grandes catégories de dépenses, indique l’évolution de la dette du secteur public et fixe les objectifs d’équilibre budgétaire et financier sur le moyen terme.

Lors des travaux, les parlementaires seront édifiés sur les modalités concrètes d’élaboration du projet de loi de finances 2022 avec la trajectoire annoncée par le Gouvernement dans le cadre de la consolidation des actions du Cadre Stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable au Mali (CREDD 2019-2023), qui intègre, les mesures prioritaires contenues dans le Plan d’Actions du Gouvernement (PAG) et, d’autre part, les actions inscrites dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali ainsi que les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.

« La politique budgétaire 2022-2024 s’inscrit dans le cadre global de mise en œuvre de la réforme des finances à travers la poursuite de l’opérationnalisation du budget-programmes amorcée depuis 2018. Le cadrage 2022-2024 retient un scénario de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 5,3 % sur la période avec un objectif de déficit budgétaire fixé en moyenne à 3,7 % sur la période (légèrement supérieure à la norme communautaire de l’UEMOA qui est de 3 %)Pour respecter la trajectoire, tous les leviers doivent être utilisés, le budget de l’Etat comme celui de la sécurité sociale, les recettes comme les dépenses » conclut-ille ministre de l’Economie et des Finances.

Daouda Bakary Koné

Mali: la BOAD accord un prêt d’environ plus de 15 millions USD pour transporter de l’électricité

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Par croissanceafrique

A l’issue de son 124 ème conseil d’administration, la BOAD a décidé d’épauler le Mali à travers la société Énergie du Mali (EDM SA). Il s’agit d’une enveloppe symbolique de 8,5 milliards de Francs CFA (environ plus de 15 millions USD). L’énergie du Mali (EDM-sa) est la compagnie chargée de la production, du transport et de la distribution du courant au Mali.

Il s’agit d’un prêt que la BOAD apporte au Mali pour faciliter le transport de l’énergie déjà produit par la société Albatros basée dans la région de Kayes. Selon le chargé de communication du ministère malien de l’énergie, ce projet a été porté par le ministre Lamine Seydou Traoré en novembre 2020.

Cette somme permettra également au « réseau de transport et de distribution d’EDM-SA pour éviter les surcharges des ouvrages électriques et améliorer la sécurité de l’approvisionnement en électricité au Mali. », a laissé, entendre un responsable de l’institution Ouest Africaine.

Cet appuie financier de la BOAD a pour but de procéder au renforcement des 10 postes, notamment dans la zone de Sirakoro et Lafia. Surtout à chaque fois, les autorités étaient obligés de remplacer le transformateur 15 kV, 30 MVA par un de 15 kV, 60 MVA.

Par ailleurs, il est également prévu l’installation de huit kilomètres de câbles souterrains entre le poste de Lafiabougou et Darsalam ainsi que l’installation de bancs de condensateurs additionnels à Badala, Balingué, Kalaban, Kati, Kita, et Kodialani. La priorité cette année est de renforcer l’interconnexion pour arriver à la fourniture de 100 MW contre 60 à 80 MW actuellement.

Pour cela, la direction de l’EDM-SA explique que ses infrastructures de distribution vétustes sont une des multiples causes des délestages enregistrés au Mali. , Et d’ajouter que « cet engagement de la banque Ouest Africaine de développement (BOAD) intervient comme un coup d’accélérateur », dit-elle.

Notons qu’un vaste programme de redressement, de modernisation et de développement en gestation prévoit 2 300 milliards de francs CFA (4,2 milliards $) d’investissements dans la fourniture d’électricité au Mali au cours des cinq prochaines années.

Daouda Bakary Koné