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Classement Forbes 2020: quelles sont les 10 personnalités les plus riches d’Afrique?

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Autres pays Ce sont presque toujours les mêmes, mais leur ordre change, car certains milliardaires du continent ont beaucoup gagné en 2019, quand d’autres ont perdu de leur fortune. En 2020, le montant cumulé de la fortune des milliardaires africains s’établit à 73,7 milliards de dollars. Voici leur Top 10.Le magazine américain Forbes vient de publier sa liste annuelle des milliardaires africains, en dollars US.

Pour cette année 2020, ce classement montre que les plus grosses fortunes du continent ont vu leur fortune cumulée croître, passant de 68,7 milliards de dollars en 2019, à 73,7 milliards de dollars dans le dernier classement du magazine, publié ce mois-ci.

Cette hausse de la fortune cumulée des milliardaires d’Afrique s’explique essentiellement par l’appréciation du cours des actions des sociétés cotées, dont ils sont bien entendu les actionnaires, durant l’année écoulée.

Toutefois, ces gains n’ont pas bénéficié à l’ensemble des milliardaires. Certains ont réussi à améliorer leurs revenus, mais d’autres, par contre, ont vu leur fortune baisser.


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Ce Top 10 des milliardaires d’Afrique, selon Forbes, est dominé par trois Nigérians, trois Egyptiens, et trois Sud-africains. Il compte un seul ressortissant d’un pays d’Afrique du Nord. Autre caractéristique: aucune femme ne figure dans ce Top 10 des personnes les plus riches d’Afrique.

A l’instar des années précédentes, et pour la neuvième fois consécutive, c’est Aliko Dangote qui trône au sommet des milliardaires africains.

Avec une forte évaluée à 10,1 milliards de dollars, le tycoon nigérian a su maintenir son rang, malgré une fortune en légère baisse, mais de l’ordre de « seulement » 200 millions de dollars, à cause de la dépréciation de l’action Dangote Cement, le navire amiral de son groupe.

Mais l’évaluation de la fortune d’Aliko Dangote pour cette année 2020 est loin de celle qu’il avait atteint en 2014, laquelle avait culminé autour de 20 milliards de dollars.


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Le milliardaire nigérian est désormais talonné par l’égyptien Nassef Sawiris, dont la fortune a fortement augmenté, de l’ordre de 1,7 milliard de dollars en 2019, pour s’établir à 8 milliards de dollars.

L’Egyptien, à la tête d’un conglomérat diversifié (il est entre autres spécialisé dans les engrais, les BTP, la construction, la chimie) passe ainsi de la 4e place des hommes les plus riches d’Afrique à la seconde place, tout particulièrement grâce à la forte appréciation du cours de l’action Adidas dont il détient une participation de l’ordre de 5,7%.

L’appréciation de l’action Adidas lui a permis d’engranger la coquette somme de 1,5 milliard de dollars, qui s’est ajoutée à sa fortune.

Derrière ces deux magnats, se classe désormais le Nigérian Mike Adenuga, un milliardaire qui doit sa fortune à l’exploitation pétrolière et aux télécoms (propriétaire de Globalcom, second opérateur télécom nigérian), même si celle-ci s’est dépréciée de 1,5 milliard de dollars pour s’établir désormais à 7,7 milliards de dollars.

A la 5e place, se positionne un Sud-africain, qui doit sa fortune aux mines de diamants que son clan exploite dans ce pays: avec une fortune estimée par Forbes à 7,7 milliards de dollars, Nicky Oppenheimer devance son compatriote Johann Rupert, magnat du luxe, dont la fortune est estimée à 6,5 milliards de dollars.


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Arrive ensuite l’unique Maghrébin de ce Top 10 de Forbes, l’Algérien Issad Rebrab, qui a vu sa fortune croître, de l’ordre de 700 millions de dollars, et ce malgré la crise politique aigue que traverse l’Algérie, son emprisonnement durant 8 mois et le ralentissement qui s’en est suivi des activités de ses entreprises, du fait de la purge qu’avait ordonnée le défunt homme fort du pays, Ahmed Gaïd Salah, contre les oligarques algériens.

Avec une fortune évaluée à 4,4 milliards de dollars, l’homme le plus riche du Maghreb a consolidé son 6e rang des hommes les plus fortunés d’Afrique.

Récemment sorti de la prison d’Alger, Issad Rebrab a déjà repris en main ses activités, et compte accélérer ses investissements qui avaient été freinés en Algérie par des oligarques proches du clan de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.

Au 7e rang, il y a un homme d’affaires et politicien égyptien, Mohamed Mansour, dont la fortune est estimée à 3,3 milliards de dollars.

Le Nigérian Abdul Samad Rabiu a quant à lui vu sa fortune croître fortement en 2019, passant, selon Forbes, de 1,6 à 3,1 milliards de dollars.

En doublant sa fortune, Rabiu détient désormais la 8e fortune africaine.


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Au 9e rang se positionne Naguib Sawiris, dont la fortune est estimée à 3 milliards de dollars.

Et ce Top 10 est complété par l’homme d’affaires sud-africain Patrice Motsepe, avec une fortune de 2,6 milliards de dollars, selon les enquêteurs de Forbes. 

Il faut toutefois noter que ce classement du magazine américain ne prend en compte que les milliardaires africains qui résident effectivement en Afrique, ou qui y détiennent leurs activités principales.

Ces critères excluent, de facto, Mo Ibrahim, d’origine soudanaise et Mohamed Al-Fayed, citoyen égyptien, qui résident tous deux à Londres et dont les activités sont surtout localisées en Europe.

Les fortunes qui font ce classement des dix plus grosses fortunes d’Afrique ont été calculées en utilisant les cours des actions, afin d’établir le montant de la valeur nette des entreprises, quant à elle évaluée au taux de change en vigueur à la fermeture des bureaux, le vendredi 10 janvier 2020.

AFRICABOURSE sollicite 1,5 milliard FCFA pour le Groupe VETO SERVICES S.A

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SGI AFRICABOURSE arrange la deuxième tranche du Programme d’émission de billets de trésorerie au Groupe VETO SERVICES S.A pour 1,5 milliard de FCFA. Un montant à mobiliser durant la période du 04 au 25 novembre 2019, soit 300 titres de valeur nominale 5 millions de francs CFA, de maturité 24 mois avec un taux d’intérêt de 7,5% brut par an.

Ce sont là les caractéristiques de la deuxième tranche de l’emprunt global de 3 milliards de francs CFA que le Groupe Veto Services S.A (GVS – S.A) lance à l’endroit des investisseurs de l’UEMOA et au-delà. Cette opération fait suite à la première tranche de 1,5 milliards de FCFA mobilisée avec succès au début de l’année 2019 avec la SGI AFRICABOURSE.

Très actif sur le marché béninois en fourniture de médicaments vétérinaires et d’intrants zootechniques, GVS S.A injectera ces ressources dans ses activités, pour satisfaire ses besoins de liquidité à court terme. L’opération est agréée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sous le numéro d’identification: B301011B4BT 7,5% 12 2019-2021. Elle est arrangée par la Société de Gestion et d’Intermédiation AFRICABOURSE et bénéficie d’une garantie à 100% du Fonds de Solidarité Africain (FSA).

Garantie à 100% et assortie d’un taux d’intérêt brut de 7,5% l’an, nul doute que l’opération suscitera l’appétit des investisseurs.

Rédaction

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.

BRVM : des Awards pour célébrer l’excellence des acteurs du marché régional

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La Bourse régionale des valeurs Mobilières (BRVM) organise le 8 février 2020 à Abidjan (Côte d’ivoire), les BRVM Awards pour célébrer l’excellence des acteurs du marché.

Il s’agit, en effet, d’une initiative destinée à récompenser les acteurs du marché les plus méritants. Selon ses organisateurs, les BRVM Awards s’adressent notamment aux sociétés cotées à la BRVM, aux émetteurs d’obligations et aux intervenants commerciaux (Sociétés de gestion et d’intermédiation), et aux Sociétés de gestion des organismes de placements collectif en valeurs mobilières (OPCVM).

Au total, sept titres annoncés : le « Grand prix du jury » pour récompenser une personne morale ou physique ayant apporté une contribution majeure au marché financier et à son développement, le « Prix de la meilleure société cotée » pour couronner l’activité sur le marché, la performance, l’engagement des introductions/activités en bourse à court et à long terme de l’entreprise au cours de l’année précédente, et le « Prix du meilleur émetteur d’obligations » pour célébrer un acteur dont les actions les activités sur le marché ont connu une net progression au fil des mois au cours de l’année précédente.

L’évènement récompensera également le « Meilleur investisseur institutionnel », la « Meilleure SGI », le « Meilleur OPCVM » et le « Meilleur PME ». « Les BRVM Awards réunissent en un seul lieu, le temps d’un dîner-gala et d’une cérémonie de récompenses, tous les acteurs du Marché Financier Régional. C’est le cadre d’échanges privilégié pour partager des expériences, échanger sur les dernières tendances du marché, trouver et tisser d’éventuels partenariats pour renforcer le dynamisme du marché », précise-t-on.

Nephthali Messanh Ledy

Rédacteur en chef de Financial Afrik. Basé à Lomé, Nephthali Messanh Ledy est diplômé en Communication, en Marketing et en Commerce International. Passionné de l’actualité internationale, outre l’économie et les finances africaines. Il s’intéresse également aux réseaux sociaux et au football

Le Fonds de solidarité africain signe une entente avec la BDEAC

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Le Fonds de Solidarité Africain (FSA) a signé un accord de partenariat avec la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), en marge de la Conférence marquant le 40ème anniversaire du FSA, samedi 25 janvier à Niamey.  

L’accord entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux entités et vise à accroître le financement des investissements publics et privés dans les Etats membres. L’entente permettra à la BDEAC d’apporter plus de financements dans les Etats membres communs, en plus de faciliter les échanges d’expériences et un partage de savoir-faire entre les deux institutions.

Selon le Directeur général du FSA, Ahmadou Abdoulaye Diallo, le FSA et la BDEAC auront la possibilité de d’effectuer une participation croisée dans leurs capitals respectifs. « La pertinence de cet accord réside dans le fait qu’il va accroitre de façon substantielle les interventions du FSA dans la zone de l’Afrique centrale, ce qui est conforme d’ailleurs aux ambitions du Fonds », a déclaré Ahmadou Abdoulaye Diallo.

« Cet accord de partenariat revêt aux yeux de la BDEAC un intérêt majeur en ce sens qu’il permettra d’accroitre les interventions de la Banque à travers le financement des investissements nationaux et multinationaux des projets d’intégration économique et du commerce, l’appui aux Etats ou aux organisations sous régionales et aux institutions financières des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) », s’est félicité le Vice-président de la BDEAC, Ondelle Marcel.

En marge du même événement, le FSA a signé une convention de garantie de portefeuille avec le Fonds de garantie du secteur Privé du Mali, a travers laquelle le FSA a ouvert une ligne de garantie de deux milliards de FCFA (3,3 millions de dollars) au FGSP S.A du Mali qui va permettre au fonds d’adosser des crédits aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) maliennes jusqu’à la hauteur du montant sus-indiqué.

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

La Chine serait devenue le second producteur mondial d’armement

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Obtenir des informations sur les industriels chinois de l’armement est un exercice difficile. Au point que, faute de données fiables et recoupées, aucun ne figure dans le classement mondial des 100 principaux groupes du secteur établi chaque année par l’Institut de recherche sur la paix internationale de Stockholm [Sipri].

Cela étant, et malgré ce manque de transparence, le centre de recherche suédois vient de publier une étude [.pdf] selon laquelle la Chine serait désormais le second producteur mondial d’armement, le premier restant les États-Unis. Il s’agit là d’une estimation, le Sipri s’étant surtout concentré sur les ventes des quatres principaux industriels chinois, dont AVIC [aéronautiques], NORINCO [armement terrestre], CETC [China Electronics Technology Group Corporation] et CSGC [China South Industries Group Corporation].

Même en n’ayant pas une « compréhension complète » de l’industrie chinoise de l’armement en raison de l’opacité qui les entoure, « nous pouvons, de façon certaine, dire que la Chine est le deuxième plus grand producteur au monde derrière les Etats-Unis et devant la Russie », a en effet affirmé Nan Tian, le co-auteur du rapport publié par le Sipri.

Ainsi, ce dernier a évalué les montants des ventes réalisées par AVIC à plus de 20 milliards de dollars en 2017, ce qui placerait le groupe chinois au 6e rang du classement des plus importants groupes d’armement. Quant à NORINCO, avec des ventes estimées à 17,2 milliards de dollars, prendrait la 8e place, ce qui en ferait le « plus grand producteur mondial de systèmes terrestres ». Et CETC, avec un chiffre d’affaires estimé à 12,2 milliards, arriverait à la 9e position. Enfin, CSGC serait 19e, avec 4,6 milliards.

Cela étant, le Sipri a basé son évaluation sur ces quatre groupes chinoise parce qu’il a pu collecter des informations financières « crédibles » les concernant pour la période 2015-17. Or, il manque au tableau l’industrie navale militaire, c’est à dire China Shipbuilding Industry Corporation [CSIC] et China State Shipbuilding Corporation [CSSC].

Cependant, ces deux groupes spécialistes de la construction navale figureraient certainement dans le top 20 du classement du Sipri, avance l’étude. Et pour cause : il suffit de considérer la montée en puissance de la flotte chinoise pour s’en convaincre. Depuis 2012, année où elle comptait 527 navires totalisant 920.000 tonnes, elle est passée au troisième rang mondial, avec 601 bâtiments représentant un total de 1,5 million de tonnes.

Il est estimé que les chantiers navals chinois lancent, en moyenne, une frégate ou un destroyer par mois et effectuent une mise à l’eau de sous-marin tous les trimestres. En quatre ans, ils construisent l’équivalent de la Marine nationale…

Quoi qu’il en soit, la production de l’industrie chinoise de l’armement, qui a progressé quantativement et qualitativement, vise à répondre aux besoins de l’Armée populaire de libération [APL], qui bénéficie d’un budget de 177,6 milliards de dollars. Du moins officiellement… Car les dépenses militaires de Pékin seraient nettement plus élevées,  ce qui permet notamment de mettre au point de nouvelles armes [canon électro-magnétique, drones furtifs, avions de 5e génération, armes hypersoniques, etc].

La Chine n’a « plus besoin de compter sur d’autres pays pour ses armes », relève en effet Nan Tian. Cependant, il reste des domaines où l’industrie chinoise connaît quelques difficultés, notamment dans le domaine des moteurs d’avions.

Par ailleurs, l’industrie chinoise de l’armement gagne aussi des parts de marché à l’exportation. Malgré l’absence de chiffres officiels, le Sipri estime qu’elle s’est « développée à un point tel qu’il existe une demande accrue pour ses armes à l’étranger. »

En 2016, une étude de l’institut suédois avait établi que les exportations chinoises de matériels militaires avaient bondi de 88% [hors armes légères] entre 2011 et 2015 quand, durant la même période, les importations chutaient de 25%. « « Il y a encore dix ans, les Chinois n’étaient en mesure de proposer que des équipements pauvres en technologie. Cela a changé », avait commenté Siemon Wezeman, chercheur du programme Armes et dépenses militaires du SIPRI, à l’époque.

Actuellement, il est estimé que la Chine, qui n’a pas signé le Traité sur le commerce des armes, occuperait la cinquième palce des pays exportateurs d’armes

Sahel : La France espère que les États-Unis seront assez « lucides » pour maintenir leur soutien à Barkhane

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par Laurent Lagneau 

D’ici quelques semaines, le chef du Pentagone, Mark Esper, donnera ses arbitrages au sujet de la présence militaire américaine dans le monde, la priorité étant désormais de répondre aux « défis » posés par la Chine et la Russie, la lutte contre le terrorisme passant au second plan, conformément à la stragégie de défense nationale publiée en janvier 2018. Deux commandements sont particulièrement concernés : l’US Centcom, qui dirige les opérations en Asie centrale et au Moyen-Orient, et l’US Africom, qui en fait de même en Afrique.

Or, comme l’a souligné le président Macron à l’issue d’un sommet avec ses homologues du G5 Sahel [Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad], à Pau, le 13 janvier, un désengagement américain d’Afrique, et en particulier du Sahel, « ne serait pas une bonne nouvelle ».

En effet, les forces américaines appuient les armées locales [en particulier au Niger] et apportent un soutien non négligeable à la force française Barkhane, notamment dans les domaines du renseignement, du transport aérien et du ravitaillement en vol.

Cependant, le 16 janvier; et après avoir rencontré, à Paris, le général François Lecointre, son homologue français le général Mark Milley, le chef d’état-major interarmées américain, a temporisé. « Beaucoup pensent que ‘nous nous retirons d’Afrique’. C’est une description erronée et une exagération », a-t-il assuré.

Mais, s’agissant de l’appui à la force Barkhane, les interrogations sur les intentions de Washington demeurent. « La question sur laquelle nous travaillons avec les Français, c’est le niveau de soutien que nous leur apportons. Est-ce trop? Est-ce trop peu? Est-ce que c’est ce qu’il faut? », s’est demandé le général Milley.

Lors de ses voeux à la presse, ce 27 janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a évoqué le sujet. « Les États-Unis s’interrogent sur le soutien logistique qu’ils apportent et sur la durabilité de ce soutien. […] Nous espérons qu’ils prendront conscience que l’enjeu du terrorisme se passe aussi là et seront suffisamment lucides pour garder ce partenariat », a-t-il en effet déclaré.

« On espère que dans cette affaire le bon sens et l’appréciation globale de la crise seront au rendez-vous », a insisté M. Le Drian. « Ce qui est en jeu, c’est un espace beaucoup plus grand […] c’est une dynamique destructrice qui s’attaque désormais aux États, qui vise à déstabiliser les États, avec aussi une logique qui peut amener des métastases de ces menaces jusqu’à la région du lac Tchad ou qui peut faire le lien régulièrement avec la Libye », a-t-il ensuite souligné, en faisant référence aux récentes attaques commises par les groupes jihadistes actifs en Afrique de l’Ouest.

Par ailleurs, la ministre des Armées, Florence Parly, va tenter de convaincre les responsables américains de continuer à soutenir la force Barkhane. Ce 27 janvier, elle doit rencontrer M. Esper à Washington pour, selon un communiqué, aborder « la lutte contre le terrorisme en Afrique et au Levant, les tensions au Moyen-Orient, l’avenir de la coalition internationale contre Daesh, la sécurité maritime dans le Golfe ou encore les risques de prolifération nucléaire » et « au-delà, évoquer les défis globaux croissants auxquels sont confrontés l’Europe et l’Amérique. »

Et le texte d’ajouter que « la réflexion stratégique sur le rôle de l’Otan et l’engagement grandissant des pays européens dans la sécurité internationale, la stabilité stratégique en Europe et le contrôle des armements seront également à l’ordre du jour. »

En outre, Mme Parly doit aussi rencontrer Robert O’Brien, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le général Nakasone, le commandant du United States Cyber Command [et de la NSA] ainsi que des parlementaires.

Justement, au Congrès, plusieurs élus ont déjà appelé l’administration Trump à « examiner attentivement les conséquences néfastes de la réduction » de l’engagement militaire américain « en Afrique », laquelle pourrait « entraîner la nécessité pour les États-Unis ne réinvestir bien davantage que les gains espérés. » C’est ce qu’ont fait valoir Adam Smith [démocrate] et Mac Thornberry [républicain], respectivement président et membre de premier plan du comité des services armés de la Chambre des réprésentants.

Au Sénat, le républicain Lindsey Graham et le démocrate Chris Coon, ont pris une initiative similaire, en adressant un courrier au chef du Pentagone pour lui faire part de leur « grave préoccupation concernant les informations faisant état d’une éventuelle décision de réduire ou de retirer complètement les forces armées américaines dans la zone de responsabilité » de l’US AFRICOM, notamment « au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».

« Bien que nous soutenons les orientations de la Stratégie de défense nationale de 2018 et le désir de faire davantage pour nous concentrer sur nos concurrents proches, nous ne devons pas oublier la menace continue que représente l’extrémisme violent pour nos intérêts et notre patrie », ont plaidé les deux sénateurs. « De plus, le maintien des forces dans la zone de responsabilité d’AFRICOM sert de frein à la présence croissante de concurrents proches comme la Chine et la Russie, qui continuent d’étendre leur influence à travers le continent », ont-ils souligné.

Quoi qu’il en soit, Mme Parly tentera de convaincre son homologue américain en soulignant que le coût du soutien américain à Barkhane, estimé à 45 millions de dollars par an, est « limité pour un effet maximal sur le terrain. »

« Ce n’est pas le moment de se désengager mais au contraire de mettre le paquet dans tous les domaines », explique-t-on dans l’entourage de la ministre, d’après l’agence Reuters. Qui plus est, insiste-t-on, il « y a un risque réel de voir Daesh reconstituer au Sahel le sanctuaire qu’il a perdu au Proche-Orient. »

Ce que tend montrer le rapprochement entre l’État islamique au grand Sahara [EIGS] et la Province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP], une faction de groupe jihadiste nigérian Boko Haram, actif dans la région du lac Tchad, laquelle ne serait déjà plus survolée par les drones MQ-9 Reaper américains.

Mali: Lorsque les femmes participent au processus de paix, c’est toute la société qui en bénéficie

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L’unité Genre, la section Médiation, la division des Affaires Civiles et celle des Affaires Politiques de la MINUSMA, en collaboration avec ONU Femmes, ont soutenu l’Atelier national de réflexion sur la participation des femmes dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. C’était les 22 et 23 janvier derniers au Centre International de Conférence de Bamako. Ce dialogue entre les femmes du Mali et les parties signataires a été organisé par le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le Ministère de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.

Pour les 200 participant(e)s venus de dix régions du Mali et du district de Bamako, l’atelier a contribué à une meilleure compréhension de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. Les représentants des parties signataires de l’Accord et les femmes des organisations de la société civile ont discuté des thèmes politiques et institutionnels de l’Accord, ainsi que de la défense et de la sécurité, du développement économique, social et culturel, de la réconciliation, de la justice et des questions humanitaires. Les participants ont défini les modalités de l’inclusion effective des femmes dans les mécanismes de mise en œuvre de l’Accord et de la création d’un observatoire des femmes.

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Les organisations internationales de médiation, les pays membres du Conseil de sécurité et les partenaires techniques et financiers ont participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (RSSG) Mahamat Saleh Annadif, le ministre de la Promotion de la Femme, Diakité Aïssata Traoré et Lassine Bouaré, le ministre de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, ont tous salué les efforts des participants pour promouvoir une appropriation nationale de l’Accord de paix et sa mise en œuvre effective. Les femmes maliennes ont formulé leurs recommandations par le biais de groupes de travail thématiques. Ces recommandations ont porté sur la représentation substantielle des femmes dans les organes nationaux de décision et de gouvernance, la participation effective des femmes aux mécanismes de mise en œuvre de l’accord de paix et la représentation des femmes dans la décentralisation et le développement local.

« Lorsque les femmes participent au processus de paix, c’est toute la société qui en bénéficie, » a mentionné le ministre Bouaré. Le RSSG Annadif a rappelé le ferme engagement de la MINUSMA à poursuivre son soutien aux autorités maliennes dans la recherche des solutions pour la paix et la réconciliation au Mali et notamment la participation effective des femmes aux mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord. « Malgré nos efforts, les femmes maliennes restent sous-représentées dans les mécanismes officiels de mise en œuvre de l’Accord de Paix. Il est donc nécessaire de débloquer les structures qui les empêchent de participer, » a-t-il déclaré.

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Pendant la séance de clôture des travaux, présidée par Mbaranga Gasarabwe, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU au Mali, Fatima Maiga, l’une des femmes leaders a ajouté : « les femmes vivent les conséquences de la violence et de l’insécurité journalièrement, il est donc temps de les inclure véritablement dans le processus de paix ». La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en charge du pilier politique de la MINUSMA, Joanne Adamson a remarqué que la tenue de cet atelier de haut niveau est une illustration de la volonté politique des autorités maliennes pour l’inclusion des femmes dans les mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord.


Mali: Le nouveau commissariat de Police du deuxième arrondissement de Gao, point de départ d’une patrouille conjointe avec la MINUSMA

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Le nouveau commissariat de Police du deuxième arrondissement de la Commune urbaine de Gao a été, le 23 janvier dernier, le point de départ de la première patrouille de proximité conjointe de la Police nationale du Mali et de la Police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA).

Pour rappel, la construction de ce commissariat a été entièrement financée par la MINUSMA, pour un montant de 100 millions de francs CFA. Elle a été rendue possible par la contribution de l’Italie au fonds fiduciaire pour la consolidation de la Paix au Mali. L’édifice est entre autres composé de quatre bureaux, d’une salle de réunion et d’autres pièces essentielles au travail des policiers. Comme l’avait mentionné les autorités locales lors de son inauguration en octobre dernier, la réalisation de cet établissement répond aux aspirations des autorités, en ce sens qu’il apporte une réponse à l’insécurité résiduelle et aux menaces auxquels sont confrontées les populations de la Commune urbaine de Gao.

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Prêt à prendre le départ, le Commissaire Adou Olivier, Chef des opérations UNPOL à Gao explique : « Nous avons une patrouille à faire avec Mme Maï Maiga, la Commissaire du deuxième arrondissement de Gao, au titre des activités UNPOL. C’est une patrouille de visibilité dans sa zone de compétence. Nous sommes heureux de pouvoir l’accompagner sur le terrain ».

UNPOL effectue quotidiennement des patrouilles de jour et de nuit à Gao et dans les villes environnantes. Ces patrouilles ont pour objectif de contribuer à protéger les civils, faciliter un rapport direct avec eux et ainsi, renforcer les liens de confiance avec la MINUSMA.

Mohamed Farka, un résident du quartier Châteaux, s’estime heureux de voir les patrouilles de la MINUSMA presque tous les jours « leur présence nous rassure tous, et on reconnait que l’insécurité a beaucoup baissé depuis que la MINUSMA est là ». C’est le même son de cloche chez les femmes de l’association de quartier dénommée « Gnayzey » qui ont exprimé leur joie et leur reconnaissance pour la présence et le travail remarquable de la MINUSMA.

« Nous disons à nos collègues des Forces de Sécurité du Mali (FSM) que nous sommes avec eux, » a déclaré le Commissaire Adou Olivier.

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Mauritanie : Visite de la presse à la Mine de Tasiast, TMLSA à cœur ouvert (reportage Photos)

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Tasiast s’est offerte à la presse mauritanienne ! Les 16 et 17 novembre, la société minière Tasiast Mauritanie Limited SA, -propriété de Kinross Gold Corporation- a organisé une visite guidée de son site, à l’intention d’un imposant groupe de journalistes. Récit de voyage.

Quitter Nouakchott par la transsaharienne, parcourir 300 kilomètres, amorcer le virage de droite, s’enfoncer en direction de l’est dans une étendue désertique, par une route bitumée et balisée de 70 kilomètres… En face, TMSLA : un joyau architectural constitué d’un magnifique camp et d’une gigantesque mine d’or à ciel ouvert.

A l’entrée, contrôle des visiteurs, briefing sur les mesures de sécurité ; la sécurité !… Le maitre-mot autour duquel tournent la vie et la structure de la société.

Imposant et majestueux, le camp tire l’attention et l’admiration. On se croirait dans l’un des plus beaux quartiers des villes américaines ou australiennes d’extraction d’or : sur place, des blocs de bâtiments résidences et administratifs impeccablement alignés, séparés de tronçons goudronnés et de pavés bétonnés, le tout, sécurisé et s’offrant une propreté à couper le souffle. En face d’un gigantesque parc de stationnement de véhicules, une infirmerie à l’allure d’une clinique abritant une pharmacie amplement pourvue, puis une station de sapeurs-pompiers dotée d’un personnel qualifié aux moyens suffisants…

Ici, le souci de sécuriser les employés et de les prendre entièrement en charge, n’est pas un vain mot d’autant qu’en plus de soins gratuits, d’une assurance couverture maladie et des prestations d’un restaurant hôtel haut de gamme, ceux-ci peuvent profiter de logements confortables climatisés équipés de télévision et d’accès à l’internet, de deux immenses terrains de football en tartan, d’un plateau sportif polyvalent, de trois salles de musculation de dernière génération… A l’est du camp, une splendide mosquée d’un millier de places dirigée par un imam, aidé d’un adjoint, tous deux à la charge de la société puisque considérés comme des employés de Tasiast.

Accueillis dès leur arrivée par le Directeur Général de Tasiast, M. David Hendriks, un expert d’exploitation minière, les journalistes furent par la suite, reçus par leur guide, M. Brahim Ould M’Bareck, Vice-président des Rélations Exterieures de TMLSA,qui annonça d’emblée, les couleurs : « Tasiast est à votre entière disposition pour toutes vos questions, la mine vous est ouverte ! ».

Les discussions furent longues et profondes. Tous les sujets furent abordés ; des opérations d’extraction de l’or, aux conditions de travail et de prise en charge des travailleurs, des règles strictes de respect de l’environnement aux relations entretenues par la société avec l’État mauritanien mais aussi avec les populations environnantes que TMLSA prend en charge, dans un rayon de 30 kilomètres, au plan médical et socio-économique.

En plus des opportunités de travail et de sous-traitance, sans cesse créées pour les Mauritaniens, le plan de « mauritanisation » des emplois lancé dès la création par la société a donné des résultats probants avec 95% des postes de direction assurés par les cadres du pays, selon en substance M. M’Bareck qui ajouta : « les 1273 employés de la société ont entre leurs mains des outils technologiques qui ont radicalement transformé leur métier…Tout est dans l’électronique et la mécanique ! »

Aussi, devait-il souligner, « un accent particulier est mis dans la qualité des outils pour de meilleures conditions générales des employés, le suivi strict de la santé des employés, le respect de l’environnement, l’amélioration du contenu et de l’organisation du travail, la prise en considération de l’élément humain dans les transferts de technologie et dans la formation continue, les opérations régulières de contrôle et l’application urgentes de mesures correctives, le cas échéant »… Un ensemble de mesures qui pour le guide du jour, « font de Tasiast, l’une des sociétés minières les plus cotées au monde, en termes de santé, de sécurité au travail et de performance dans la production ».

Et le vice-président des Relations Extérieures de réitérer la volonté de Tasiast, premier investisseur privé en Mauritanie, de continuer à générer des avantages significatifs grâce aux impôts et redevances et plus globalement, de jouer davantage son rôle de partenariat-clé dans le développement du pays.

Voir la mine…

Tasiast est une mine exploitée à ciel ouvert. Les journalistes l’ont visitée d’un bout à l’autre…. Pour produire de l’or, la société s’est fait sienne, un processus moderne de haute technologie, nécessitant conséquemment d’importants investissements et respectant les normes environnementales internationales. La production de l’or prend forme par le forage de trous sur une zone délimitée au fond de la fosse puis une opération de détonation de charges explosives dans le gisement qui permet de casser les roches contenant le minerai. Suit, le transport du produit dans de gros camions vers un broyeur qui reçoit continuellement de l’eau et qui finit par dégager une pulpe d’où sont extraites de très fines particules d’or sous les effets de produits chimiques injectés dans des circuits fermés, circuits de lixiviation et d’élution dans l’usine CIL.

Le processus dans son intégralité, est suivi à partir d’une Centrale dirigée exclusivement par un groupe de jeunes cadres Mauritaniens.

Après plusieurs traitements, les particules d’or sont contenues dans une solution enrichie. Laquelle est pompée vers la cellule d’électro extraction. Le minerai de faible teneur est stocké sur une aire de lixiviation et irrigué pour donner une « liqueur mère » contenant l’or. Celle-ci est pompée vers une usine où elle coule à travers des colonnes d’adsorption pour produire une solution enrichie. Puis, des fondants sont ajoutés et la matière ainsi obtenue qui est chargée dans le four de fusion dont la température est portée à près de 1 200 degrés pour produire des lingots dorés.

Des chiffres qui parlent

La mine de Tasiast est l’une des plus grandes mines d’or d’Afrique. Elle se trouve entre Nouakchott et Nouadhibou et précisément dans la région de l’Inchiri, au nord-ouest de la Mauritanie. Kinross a acquis la mine en 2010 et l’exploite à travers sa filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A. (TMLSA ou Tasiast). TMLSA, c’est 1273 employés avec 95% de Mauritaniens, près de 2500 emplois locaux et sous-traitants. En 2018, un record de 15 millions d’heures sans blessure avec arrêt de travail, 7 tonnes d’or extraits, plus de 30 millions de dollars investis, 1,6 milliards de dollars versés aux entreprises sous-traitantes, 320 millions de dollars de salaires bruts, 580 millions de dollars à l’Etat, sous forme d’impôts, redevances et taxes.

TMLSA, c’est aussi l’avenir avec de nouveaux investissements qui ont permis d’enregistrer au premier trimestre 2019 une capacité de traitement de minerai journalière d’environ 15,000 tonnes, atteignant son plus bas coût par gramme d’or depuis le premier trimestre 2011 et à terme, un seuil de 20000 tonnes par jour. En effet, avec cette capacité, la mine devrait produire à terme 500 000 onces. Tel est l’objectif du projet de TMSLA qui devra démarrer en 2021 pour produire en 2023 environ 6,2 millions d’onces.

Ainsi, après avoir réussi à consolider ses chiffres de production, Kinross Gold Corporation a décidé d’offrir à la Mauritanie, un nouveau visage avec une équipe locale résolument tournée vers la performance.

C’est certainement, entre autres, ce qui a permis les performances record enregistrées dans le courant de l’année, mais aussi, l’ouverture de l’institution au monde extérieur qui a conduit à l’organisation de la visite des sites, des journalistes, mais aussi celles non moins importantes de nombre d’élus et d’acteurs de la société civile.

Envoyé spécial, Oumar Moctar

Source: FutureAfrique.com

Construction d’un aéroport militaire aux frontières de la Mauritanie avec L’Algérie et le Mali, avec l’aide des Emirats Arabes Unis

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Une délégation militaire émiratie est arrivée dans la capitale mauritanienne, Nouakchott.
Des sources médiatiques internationales ont lié la visite de la délégation des EAU à un plan de la Mauritanie visant à développer un projet d’aéroport militaire dans le nord du pays.
Une agence de presse russe a cité une source militaire à Nouakchott, disant que la délégation militaire émiratie, « tiendrait des réunions avec un certain nombre de responsables de l’armée, en particulier les chefs de la région du Nord ».

« Spoutnik », selon sa source, a ajouté: « Il avait été convenu lors d’une précédente visite du chef d’état-major de l’armée de l’air des Emirats arabes unis en Mauritanie, de développer l’aéroport ,situé dans la base militaire de l’armée mauritanienne. L’ accord s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays ».

Il est à noter que l’aéroport militaire mauritanien attendu est situé dans une zone stratégique proche de la frontière entre la Mauritanie et l’Algérie d’une part et entre la Mauritanie et le Mali d’autre part.

La coopération militaire bilatérale entre la Mauritanie et les Émirats arabes unis s’est développée au cours des dernières années, en particulier après que la Mauritanie a soutenu la guerre saoudienne et émirienne contre le Yémen.

Et, il y a des mois, parallèlement à l’arrivée du nouveau président, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwany, les Émirats arabes unis ont fait don à l’armée mauritanienne, d’un avion militaire de pointe ,effectuant des missions de reconnaissance aérienne et de parapente dans des conditions météorologiques difficiles.

Source : https://www.anbaa.info/?p=54678

Traduit par adrar.info