C’est en fin de mission par les services du fonds monétaire International (FMI) incluent des declarations qui expriment leurs observations préliminaires au terme d’une mission dans un pays que l’institution de breton wood a animé une conférence de presse au cours de laquelle, l’opinion nationale et internationale ont été informée que le bilan économique du Mali est jugé positif et cela, le FMI et les autorités Maliennes sont parvenus à accords préliminaire sur un nouveau programme économique et financier appuyé par la FEC.
Selon Aoua SYLLA BARRY, la ministre Malienne, chargée du Budget » Une mission du fonds monétaire International (FMI) , conduite par Boriana YONTCHEVA, a sejourné à Bamako du 12 au 25 juin 2019 dans le cadre des discusions relatives à un nouveau programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité elargie de credit (FEC) du FMI », dit-elle. A l’issue des discusions, Mme Yontcheva a fait le point de la situation tout en declarant que « la mission du FMI et les autorités Maliennes sont parvenus à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du Fond monétaire International (FMI), pour un montant de 200 millions de dollars sous reserve de l’approbation par la Direction et le conseil d’administration du FMI, l’examen est prevu pour fin août 2019 », a-t-elle précisé.
Il faut ajouter que le nouveau programme économique et financier vise à favoriser une croissance forte et inclusive et reduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux , et à stimuler la creaction d’emploi, notamment pour les jeunes. Ce n’est pas tout car les objectifs clés du programme sont de maitriser les depenses et renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des reformes d’administrations fiscales.
Selon Mme YONTCHEVA de la FMI « la mission du FMI encourage les reformes visant à renforcer la gouvernance et l’éfficacité du secteur public et à améliorer le climat des affaires », a-t-elle laissé entendre.
Sachant qu’en mettant en oeuvre ces politiques, le Mali sera en mesure de créer de l’espace budgetaire pour un meilleur redéploiement de l’Etat dans les régions du centre et du Nord du Mali, l’investissement dans les secteurs sociaux et les infrastructures.
Notons que le nouveau programme économique et financier sera ancré sur la nouvelle strategie de developpement des autorites Maliennes (CREDD) 2019-2023. Le deficit budgetaire de l’Etat devrait respecter le critère de convergence de l’UEMOA de 3% du (PIB) produit Interieur Brut.
Daouda Bakary KONE
Source: Croissanceafrique.com