Par Croissanceafrique
Au 2 octobre 2020, la valeur boursière des 100 premières sociétés cotées était de 30 088 milliards $, selon des données collectées par l’Agence Ecofin sur la plateforme Capital IQ. Cela représentait 3421,3 milliards $ de valeur boursière en plus, par rapport à ce qu’elle était au début de l’année, a-t-on observé sur la base de simples calculs.
Sur ce groupe d’entreprises cotées, seulement 33 ont connu des baisses de valeur boursière. Les principales perdantes, avec des baisses de 52,7% et 40,9%, sont respectivement les groupes pétroliers américains Exxon Mobil et Chevron. Ils ont payé le prix d’un environnement défavorable au pétrole, leur principal domaine d’activité. En effet, en plus de la baisse des prix provoquée par une offre plus importante que la demande, le Coronavirus est venu immobiliser 70% de la population mondiale, aggravant ainsi la crise pétrolière.
« La performance haussière la plus importante a été réalisée par la société Zoom Communications. Sa valeur a progressé de 608,7% sur la période analysée et a bondi de 117,8 milliards $. Avec le confinement et la nécessité de continuer le travail collaboratif à domicile, la solution proposée par cette société a été fortement sollicitée. Une situation que les investisseurs ont perçue comme étant une opportunité de croissance de revenus, et donc des gains », selon l’Agenceecofin
Mais l’entreprise qui a le plus gagné en valeur est Apple. Le géant américain a vu sa valeur progresser 677,3 milliards $ sur la période analysée. L’autre grand gagnant est Amazon, le géant mondial de la distribution en ligne, qui a été très actif durant la période de confinement.
« Même avec le top 100 des sociétés cotées dans le monde, la Chine semble être la meilleure opportunité actuellement pour les investisseurs. Quatre entreprises chinoises de ce classement, sont actuellement les moins chères, avec des ratios de prix de l’action sur bénéfice situés entre 3,8 et 8. Or le pays est jusqu’à présent celui qui a le plus rapidement contenu et maîtrisé la pandémie, ce qui lui donne de meilleures perspectives de croissance. Toutefois, là encore prudence : ces entreprises sont des banques qui font face à un risque lié aux défis de la dette au sein de l’économie chinoise« , rapporte la même source.
Zangouna KONE