(CROISSANCE AFRIQUE)-La BVMAC, la bourse des valeurs mobilières commune aux six pays de la zone CEMAC (Cameroun, Gabon, Gabon, Congo, Tchad, RCA, Guinée Équatoriale) a anmoncé le lancé prochain juste à la date du 11 décembre 2023. Il s’agit de son tout premier indice boursier composite.
« La valeur de départ de l’indice sera de 1000 points ; sa mise à jour sera quotidienne (à l’issue de chaque séance de cotation) et sera déterminée par pondération du flottant. La BVMAC annonce par ailleurs qu’un comité scientifique devrait être créé pour la revue périodique de l’indice », souligne la BVMAC.
Ainsi, cet indice baptisé BVMAC ASI (All Share Index) reste un nouvel outil qui regroupe toutes les sociétés cotées, servira à mesurer la performance du marché des actions de la BVMAC dont la capitalisation flottante est de 66,4 milliards FCFA(101,3 millions d’euros).
Il faut signaler que les 6 valeurs qui composeront l’indice dès son lancement sont : Socapalm, Safacam, La Régionale, BANGE, SCG-Ré et SEMC. Toutefois, un nombre qui appelé à augmenter au cours des prochaines années car plusieurs listes regroupant une quinzaines d’entreprises publiques du Congo, du Gabon, du Cameroun, de la Guinée Équatoriale ont été transmises à la BVMAC et leur processus d’introduction a la cote été amorcé.
Notons que l’entrée en scène de l’indice boursier fait partie des réformes initiées par la Direction générale de la BVMAC pour rendre la place boursière attractive. Une autre réforme également en cours est le fractionnement de la valeur des actions en vue d’intéresser le grand public aux opérations de marché.
« A mon avis, les actifs financiers à la BVMAC coûtent trop chers. Pour les obligations c’est 10 000 FCFA en moyenne, tandis que les actions vont de 20 000 FCFA à plus de 200 000 FCFA. C’est pour cela que nous voulons procéder au fractionnement de la valeur des titres pour permettre à ce que ces personnes-là puissent accéder à des actifs financiers de grandes entreprises mais à un prix faible; à un prix diminué techniquement mais qui n’enlève aucun droit sur les propriétaires d’actions. C’est une réforme qui se fait avec les entreprises et actuellement je peux vous dire que les peuples de la CEMAC attendent cela parce que ça participera à l’inclusion financière » a déclaré Louis Banga Ntolo.
Daouda Bakary KONE