(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, a officiellement lancé sa société nationale de réassurance, FASO-Réassurance. C’est en marge de l’Assemblée générale constitutive réunissant les actionnaires de la nouvelle entité.
« Cette assemblée a permis de poser les bases de la gouvernance de FASO-Réassurance. SUNU-vie a été désignée premier scrutateur et CIF-vie deuxième scrutateur. La direction des assurances de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique assurera quant à elle le secrétariat de la société », a déclaré Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, représentant le Ministre de l’Économie et des Finances
Avec un capital social de 10 milliards de francs CFA, répartis en un million d’actions d’une valeur nominale de 10 000 francs CFA chacune, FASO-Réassurance se positionne comme un acteur clé de la réassurance au Burkina Faso. Aussi, la gouvernance de la FAS-Réassurance gouvernance sera dirigée par un Conseil d’Administration composé de neuf membres, dont quatre représentants l’État. Ce conseil sera chargé de veiller à la mise en œuvre de la stratégie de la société et à l’atteinte de ses objectifs.
Il s’agit évidemment, la Caisse de dépôt et d’investissement (CDI) et le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), qui portent ensemble sa part à 54,066%. Parmi les autres actionnaires, on retrouve des acteurs du secteur privé comme SUNU-vie (4,588%), CIF-vie (3,5%) et UAB-Vie (3,5%)
Ainsi, cette nouvvelle société de réassurance a pour mission principale de renforcer le secteur de l’assurance national en assurant la gestion de la cession légale des primes des entreprises d’assurances opérant dans le pays. L’État burkinabè, actionnaire majoritaire avec une participation de 51%, voit son influence renforcée par l’ajout des parts de ses démembrements.
Notons que les missions de la société incluent la gestion de la cession légale, la souscription des opérations de réassurances conventionnelles ou facultatives (tant pour les secteurs vie que non-vie), le soutien à la création d’institutions nationales d’assurances, ainsi que la promotion des échanges et de la coopération commerciale entre les compagnies d’assurances et de réassurances.
Moussa KONE