(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, la direction générale du trésor et de la comptabilité Publique a mobilisé 33 milliards de FCFA (environ 52,8 millions de dollars) sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), mercredi 15 Janvier 2025.
Cette opération s’est déroulée à l’issue d’une émission simultanée de bons assimilables du trésor (BAT) et d’obligations assimilables du trésor (OAT). L’opération, organisée par UMOA-Titres, a enregistré des soumissions globales de 75 milliards de FCFA, témoignant ainsi d’un intérêt marqué des investisseurs pour ces titres de l’État.
Cette émission de titres s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large visant à renforcer les ressources financières de l’État pour soutenir des projets de développement économique. Selon les responsables du ministère des Finances, ces fonds seront principalement affectés à des infrastructures essentielles comme les routes, les écoles et les centres de santé, qui sont cruciaux pour améliorer la qualité de vie des Burkinabés. De plus, l’émission a réussi à attirer non seulement des investisseurs locaux, mais également des fonds d’investissement étrangers, signifiant une confiance accrue dans la stabilité économique et politique du pays.
En effet, la solidité de l’UMOA et sa capacité à attirer des capitaux témoignent d’un environnement d’investissement favorable en Afrique de l’Ouest. Cela ajoute une couche de confiance supplémentaire pour les projets stratégiques et les initiatives visant à dynamiser l’économie nationale. Parallèlement, le gouvernement burkinabé continue de travailler avec des partenaires internationaux pour diversifier ses sources de financement et garantir un développement durable.
Les analystes financiers voient également cette émission comme un signe positif pour l’avenir et un indicateur que le Burkina Faso est sur la bonne voie pour sortir des difficultés économiques passées. Néanmoins, des défis subsistent, notamment en matière d’insécurité régionale et de nécessité d’une gouvernance efficace pour garantir que les fonds levés soient utilisés de manière transparente et productive. Le gouvernement a d’ailleurs promis de rendre des comptes réguliers aux citoyens sur l’utilisation des ressources publiques.
Ainsi, alors que l’État procède à des ajustements nécessaires pour sa politique budgétaire, cette opération constitue un moment fort dans l’évolution de la finance publique au Burkina Faso et marque une étape potentiellement transformative pour son avenir économique.