«J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours, a déclaré M. Macron en marge d’un déplacement dans le Limousin. Très clairement, comme toujours, nous sommes au côté de l’organisation régionale qu’est la Cédéao pour condamner ce coup d’État militaire.» Dans le même temps, l’ONU, les États-Unis et l’Union européenne demandent la «libération immédiate» du président Roch Marc Christian Kaboré.
« Notre priorité est évidement que d’abord, son intégrité physique soit préservée et que le calme puisse être maintenu. Il est aujourd’hui trop tôt pour rentrer plus en détail, si je puis dire, dans la caractérisation de la situation au Burkina Faso. Et il est clair que cette situation demeure préoccupante compte-tenu de ce qui s’est passé depuis l’été 2020 au Mali, de ce qui s’est passé ces derniers mois en Guinée. Et je pense que la région doit être appuyée dans sa volonté de maintenir des transitions civiles et des élections démocratiques », a laissé entendre le président Français.
Zangouna Koné