Un soldat malien et quatre gendarmes burkinabè ont été tués, le dimanche 12 septembre 2021, dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés contre une escorte de la mine d’or de Boungou dans l’est du Burkina Faso.
« Une civile et quatre éléments des forces de défense et de sécurité ont été tuées dimanche dans l’attaque contre un convoi de ravitaillement de la mine de Boungou (Est) », selon un bilan provisoire communiqué par l’agence d’information du Burkina (AIB). Toutefois, l’attaque a également fait six blessés dont une fillette et deux portés disparus, selon l’AIB.
Selon une source locale contactée par l’Agence Anadolu, l’attaque a visé une mission de la gendarmerie qui escortait de la logistique de la mine d’or de Boungou dans la localité de Sakoani dans la province de la Tapoa dans l’est du pays.
Confirmant l’attaque, la télévision publique du Burkina (RTB) a indiqué que des opérations de ratissage ont été engagées pour retrouver les assaillants. Il s’agit d’une attaque qui n’a pas été revendiquée, les autorités Burkinabés n’avaient pas encore communiqué officiellement sur cette attaque
Pour rappel, le 6 novembre 2019, une embuscade contre un convoi transportant des employés de cette même société minière canadienne, implantée dans l’est du Burkina Faso, avait fait 37 morts et 60 blessés.
A l’instar des autres pays sahel, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante qui a fait de nombreuses victimes, alors que plus de 1,4 million de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du gouvernement.
Notons que les violences ont poussé quelque 17 500 personnes à quitter le pays depuis le début de l’année en cours selon l’ONU.
Toutefois, l’état d’urgence est décrété dans 14 des 45 provinces que compte le Burkina Faso, afin de faciliter la lutte contre le terrorisme.
Mariam Sidibé