Le projet est mis en œuvre par le Réseau camerounais des Associations de Personnes vivant avec le VIH (Recap+) subventionné à hauteur de 780 470 000 CFA (1,4 million de dollars US) par le gouvernement américain
Le mardi 10 août 2021, avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID/Cameroun), le ministère de la Santé publique du Cameroun, aux côtés d’autres partenaires, a officiellement lancé le projet de suivi du VIH piloté par la communauté (Community-Led Monitoring) à Yaoundé.
Cette somme d’argent permettra à la mise en œuvre par le Réseau camerounais des Associations de Personnes vivant avec le VIH (Recap+) subventionné par le gouvernement américain pour améliorer les systèmes de suivi communautaire participatif des services VIH au cours des trois prochaines années dans 147 districts de santé à travers les dix régions du Cameroun.
Par ailleurs, ce projet s’ajoute à un appui à plus grande échelle du gouvernement américain au Cameroun, à l’occurrence le Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida (PEPFAR). C’est pourquoi, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, le Pr Louis Richard Njock, a renouvelé l’engagement du Gouvernement du Cameroun à éliminer les coûts de services aux patients du VIH.
Toutefois, le Dr Jose Tchofa, Directeur du Bureau Santé de l’USAID/Cameroun, a souligné que « ce projet s’ajoute à un appui à plus grande échelle du gouvernement américain au Cameroun, à l’occurrence le Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida (PEPFAR) qui soutient des activités globales de réduction de l’infection et de la transmission du VIH dans ce pays d’Afrique centrale.
Il s’agit également de faciliter la recherche de cas et l’inscription au traitement et veiller à ce que tous les bénéficiaires séropositifs soient pris en charge et améliore la santé et le bien-être des enfants vivant avec et affectés par le VIH/SIDA. Pour rappel, le Gouvernement américain reste déterminé à soutenir le Cameroun pour mettre fin au VIH/SIDA en tant que menace de santé publique d’ici à 2030.
Moussa KONE