(CROISSANCE AFRIQUE)-Depuis quelque mois, le Sango coin est décris sous d’une « monnaie numérique nationale ». celle-ci a été mis en vente avec un investissement minimum de 500 USD à payer en cryptomonnaies, notamment en Bitcoin et en Ethereum, d’après les données publiées sur sango.org. Ce pendant elle vient d’annoncer une vente considérable en trois jours pour environ 1,2 millions USD. Un exploit pour l’Etat de la Centrafrique qui s’est montrée comme un des pionnières de l’Afrique en matière de la promotion et l’utilisation de la monnaie électronique sur le continent.
Sur les 210 millions de sango coins proposés à la vente depuis le lundi 25 juillet 2022 par la République centrafricaine, 12,1 millions ont trouvé des acquéreurs en l’espace de trois jours, selon les données publiées le mercredi 27 juillet au soir sur le site Web officiel dédiée à la cryptomonnaie nationale centrafricaine.
Ces ventes ont rapporté au premier pays africain à avoir adopté le bitcoin comme monnaie légale 1,2 million de dollars, le sango coin étant proposé à un prix unitaire de 0,10 dollar.
L’Agence ecofin estime que lors de la prochaine vente, durant laquelle le prix unitaire du jeton sango sera fixé à 0,15 dollars, les investisseurs étrangers pourront acheter la citoyenneté pour 60 000 dollars en cryptomonnaies à condition de détenir des sango coins équivalents pendant cinq ans à titre de garantie, et la « e-résidence » pour 6000 dollars détenus pendant trois ans.
Par ailleurs, un terrain de 250 mètres carrés est également proposé pour 10 000 dollars aux investisseurs qui acceptent de conserver les sango coins pendant une décennie. C’est pourquoi, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, avait annoncé le dimanche 3 juillet 2022, que le sango coin deviendrait « le catalyseur de la tokénisation des vastes ressources naturelles » du pays.
Pour cela, il avait également annoncé le lancement d’une « Crypto Island » présentée comme une zone franche à fiscalité nulle où des palaces, des casinos, un grand stade et un parc aquatique seraient construits.
Notons que l’adoption de la finance numérique par ce pays déchiré depuis 2013 par une guerre civile a suscité de fortes appréhensions de la part de plusieurs institutions financières internationales et régionales, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Zangouna KONE