Par croissanceafrique/contribution
Le conseil national de la transition a été installé le 05 décembre 2020. Le colonel Malick Diaw, le numéro deux du CNSP, a été élu président de cette assemblée qui va jouer le rôle du parlement pendant la transition malienne.
Il est composé de 121 membres, et est considéré comme étant l’organe qui doit refaire le Mali. Pour cela il a besoin d’avoir une légitimité sans faille, d’oeuvrer pour rassembler les maliens autour de leur pays meurtri, et désorienté. Il est censé contrôler l’action gouvernementale, et proposer les réformes pour un meilleur Mali à venir.
Un tel organe doit d’être hors de reproche, autant dans sa forme, qu’a travers sa ressource humaine. En effet le sérieux dans la désignation, détermine forcément la valeur des personnalités désignées. Ce qui confère ainsi la confiance du peuple, qui octroi la légitimité nécessaire.
Le CNT actuel souffre dans sa forme, cela est une vérité factuelle établie. Malheureusement il est en phase de ne pas avoir les ressorts indispensables pour pouvoir se reprendre. Ce qui aurait pu être possible par la cohérence, l’humilité, l’indépendance et l’engagement patriotiques de ses membres.
Cependant ce que nous voyons sur les médias ce sont des conseillers subordonnés, et sur la défensive. Des conseillers qui donnent l’impression de défendre mordicus un camp sur un autre, parce que pensant devoir envers cette franche défendue. Ils dénigrent tous ceux qui font des remarques sur les agissements tortueux de leurs mentors. Ils insinuent, supposent, et attisent. Ils finiront certainement par diviser ceux qui doivent se réunir pour rebâtir une nation.
Tout cela juste pour avoir cette légitimité qui leur fait défaut. Pourtant il suffit seulement qu’ils choisissent la patrie, la vérité, et qu’ils aillent modestement vers le peuple pour se renforcer, pour pouvoir recréer un climat de confiance entre des autorités et leurs administrés
Chers conseillers nationaux partez dans la voie qui fera de vous des honorables conseillers nationaux devant l’histoire. Évitez de rester des conseillers nationaux contestés et de douteux politiques mal engagés.
Moussa Sey Diallo, élu communal