(CROISSANCE AFRIQUE)-La digitalisation des procédures douanières le long du corridor Abidjan-Lagos long de 1081 km et traversant cinq pays (Togo, Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin et Nigéria) ne relèverait plus du rêve.
Selon le site commodafrica.om, du moins c’est ce qui a découlé de l’entretien vendredi dernier entre le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé et le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) Wamkele Mene qui a indiqué que les ressources nécessaires à la réalisation de cet agenda auraient déjà été mobilisées, rapporte Africa 24.
« Ceci facilitera les transactions commerciales d’où un gain de temps, ce qui est de la première importance pour les produits agricoles périssables transportés dans la région, sans parler de l’impact sur les coûts de toute nature », rapporte le site de la commodité.
A noter que les travaux de l’autoroute Abidjan-Lagos sont en cours, la Banque africaine de développement (BAD), notamment, ayant alloué € 22,4 millions pour les études préparatoires.
Pour rappel, le corridor routier Abidjan-Lagos est un projet qui vise à construire une autoroute supranationale à 6 voies , dotée de composantes pour le transformer en un corridor de développement économique destiné à relier cinq États membres de la CEDEAO (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria).
Korotoumou Sylla