(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, le Montage Gold a officiellement lancé les travaux pour ce projet ambitieux, dont le coût total est estimé à 835 millions de dollars, le 18 décembre 2024. Le canadien Montage Gold envisage la construction de la plus grande mine d’or du pays, avec un budget total dépassant 800 millions de dollars
Aussi, les travaux nécessiteront l’intervention de plusieurs sociétés de sous-traitance, qui contribueront à la mise en service prévue pour le deuxième trimestre 2027.
Le lendemain, la société australienne d’ingénierie Lycopodium a annoncé avoir obtenu un contrat de 56,7 millions de dollars australiens (35,3 millions de dollars) pour participer à ce projet aurifère.Ce contrat couvre l’ingénierie, l’approvisionnement et la gestion de la construction (EPCM) de l’usine de traitement de la mine, qui aura une capacité de 11 millions de tonnes par an, ainsi que des infrastructures annexes.
Lycopodium prévoit de commencer les travaux immédiatement, en visant une entrée en production de la mine Koné au deuxième trimestre 2027.Il convient de noter que Lycopodium n’est pas à son premier contrat à Koné, ayant déjà réalisé des services d’ingénierie et de conception préliminaire (FEED) pour le projet.
Par ailleurs, la société a également été impliquée dans la construction des mines d’or ivoiriennes Séguéla et Lafigué, qui ont été mises en production respectivement en 2023 et 2024.Actuellement, aucun détail n’a été communiqué concernant les sociétés de sous-traitance ivoiriennes engagées dans la construction de la mine d’or Koné.
Montage Gold a initié l’embauche de membres de la communauté locale, qui ont été formés au Lycée Technique de Mankono, et dispose d’une équipe de 350 personnes consacrées aux travaux de construction. En outre, l’entreprise s’engage à respecter des normes environnementales strictes tout au long du processus de construction.
Ainsi, cela comprend une évaluation minutieuse de l’impact environnemental, la mise en œuvre de pratiques durables et la maximisation de l’utilisation de ressources locales pour minimiser l’empreinte carbone du projet.
Pour rappel, la création de cette mine pourrait également transformer l’économie locale en générant de nouvelles opportunités d’emploi et en soutenant d’autres industries telles que le transport et les services, tout en favorisant un développement communautaire durable.
Notons que cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de la Côte d’Ivoire de renforcer sa position sur le marché mondial de l’or, en attirant davantage d’investissements étrangers et en valorisant ses richesses naturelles.
Moussa KONÉ