(CROISSANCE AFRIQUE)- La Bank of Africa Côte d’Ivoire (BOA-CI) a annoncé, au 31 mars 2025, un bénéfice net de 10,703 milliards de FCFA, marquant une augmentation de 14,59 % par rapport aux 9,340 milliards de FCFA enregistrés à la même date l’année précédente.
Cette performance remarquable témoigne non seulement de la résilience de la banque dans un environnement économique en constante évolution, mais aussi de son engagement envers ses clients et ses initiatives de développement durable.
Le produit net bancaire a également connu une progression de 4,93 %, s’élevant à 18,392 milliards de FCFA, contre 17,528 milliards de FCFA l’année précédente, soutenue par la hausse des commissions et des marges.
Cette hausse peut être attribuée à l’introduction de nouveaux produits financiers adaptés aux besoins croissants des consommateurs, ainsi qu’à une amélioration des procédures internes, qui ont permis d’accroître l’efficacité opérationnelle.
En revanche, les concours nets accordés à la clientèle ont subi une baisse de 4,78 %, atteignant 444,437 milliards de FCFA, comparativement à 465,697 milliards de FCFA au 31 mars 2024, reflétant une prudence accrue dans les décisions de crédit en réponse à l’incertitude économique.
À l’inverse, les ressources collectées ont enregistré une augmentation de 10,77 %, montant à 760,296 milliards de FCFA, en hausse par rapport aux 686,378 milliards de FCFA du premier trimestre de l’année précédente, indiquant une confiance renouvelée des déposants envers la banque, ainsi qu’une stratégie de collecte de fonds efficace.
Malgré une légère augmentation des frais généraux, le résultat brut d’exploitation a affiché une croissance de 4,87 %, reflétant ainsi une performance opérationnelle solide, résultant d’une étroite gestion des coûts et d’une concentration sur des secteurs à forte marge.
De plus, la contribution du coût net du risque au résultat a considérablement diminué, passant de –1,218 milliard de FCFA à seulement –157 millions de FCFA, soit une baisse de 87,10 %.
Notons que ce changement indique que la banque a bénéficié de moins de reprises de provisions et de recouvrements en comparaison avec l’année précédente, renforçant l’idée que les mesures de gestion des risques mises en place ont été efficaces pour stabiliser la qualité de son portefeuille de prêts, et ainsi, améliorer sa rentabilité globale.
Daouda Bakary KONÉ