(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé ce vendredi 17 janvier le nouveau prix bord champ de la noix de cajou pour la campagne 2024-2025. Ce tarif est fixé à 425 FCFA/kg, marquant une augmentation significative par rapport aux 275 FCFA/kg de l’année précédente.
De plus, le ministre a précisé que 489 milliards de FCFA seront alloués au secteur pour soutenir les agriculteurs dans leur production et améliorer les infrastructures de la filière. Cette mesure vise non seulement à encourager la croissance de la noix de cajou comme produit d’exportation, mais aussi à garantir une meilleure rémunération aux cultivateurs, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire du pays.
Le ministre a également évoqué l’importance de la formation des agriculteurs afin de les sensibiliser aux meilleures pratiques agricoles et aux techniques de transformation. « Il est essentiel d’augmenter la production tout en améliorant la qualité de nos produits », a-t-il ajouté lors de sa déclaration. En parallèle, des initiatives seront mises en place pour faciliter l’accès aux crédits pour les petits exploitants, leur permettant d’investir dans des équipements modernes et de diversifier leurs cultures.
Pour accompagner ces efforts, une campagne de sensibilisation sera lancée dans les zones de production afin d’informer les producteurs sur les nouvelles normes de qualité exigées sur le marché international. Les acteurs de la filière ont accueilli cette annonce avec optimisme, soulignant que cette hausse constituera un moteur pour redynamiser le secteur, tout en espérant que les prix continueront d’évoluer de manière favorable dans les années à venir.
Notons que cette nouvelle politique tarifaire pourrait transformer le paysage de la culture de la noix de cajou en Côte d’Ivoire. Les prochaines étapes impliqueront un suivi régulier des impacts de ces mesures innovantes sur le terrain, afin d’ajuster la stratégie en fonction des résultats observés et d’assurer un développement durable du secteur agraire.
Mariam KONE