(CROISSANCE AFRIQUE)-Après une campagne 2023/2024 difficile, la Côte d’Ivoire, premier fournisseur mondial de cacao, s’attend à une production significativement renforcée pour la campagne 2024/2025.
Ce pays représente environ 45 % de l’approvisionnement global en cacao, et les nouvelles prévisions évoquent une production de 2,2 millions de tonnes, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente. Cela soulève des espoirs pour les producteurs ivoiriens, tout en soulignant les dynamiques complexes de l’industrie.
La Côte d’Ivoire est au cœur de l’économie cacaoyère mondiale. Sa longue tradition de culture du cacao s’accompagne d’une main-d’œuvre significative et de plusieurs plantations réparties sur son territoire.
Cependant, la production n’est pas sans défis, notamment la variabilité climatique et les fluctuations des marchés internationaux qui affectent la rentabilité.
Les prévisions optimistes pour la campagne 2024/2025 s’expliquent par des investissements récents dans les infrastructures agricoles et un soutien gouvernemental accru.
Cette année, une récolte abondante semble probable grâce à des conditions climatiques favorables, avec des pluies qui alimentent les plantations. Cela pourrait permettre aux producteurs de réaliser de meilleurs rendements.
Facteurs contribuant à l’augmentation de la production
Conditions climatiques favorables, y compris des pluies régulières. Adoption de pratiques agricoles améliorées par les cultivateurs. Soutien des politiques gouvernementales visant à revitaliser le secteur cacaoyer.
Le prix d’achat du kilogramme de cacao a connu une augmentation significative, atteignant 1 800 Fcfa pour la campagne 2024/2025. Cette hausse de 20 % offre aux producteurs locaux de meilleures perspectives économiques et encourage davantage d’agriculteurs à investir dans la culture du cacao. À long terme, des prix stables pourraient contribuer à améliorer les conditions de vie des cultivateurs.
Cependant, malgré ces prévisions optimistes, des défis subsistent. Les inondations dans d’autres pays producteurs de la région, comme le Nigeria et le Cameroun, pourraient perturber l’approvisionnement global. De plus, il existe un risque accru de maladies des plantations qui pourraient nuire à la qualité des fèves et à la récolte nationale.
Notons que la Côte d’Ivoire demeure un pilier essentiel du marché mondial du cacao. Avec une demande croissante pour le chocolat et d’autres produits à base de cacao, le pays joue un rôle clé dans la chaîne d’approvisionnement. Malgré les défis aux niveaux local et régional, le secteur cacaoyer ivoirien est prêt à capitaliser sur une période de croissance potentielle et à contribuer à la sécurité alimentaire et économique de ses producteurs.