(CROISSANCE AFRIQUE) Au Mali, le syndicat National des constructions civiles, des mines et de l’énergie ( SYNACOME ) a tenu un point de presse le vendredi 29 Novembre 2024 à la Bourse du Travail.
L’objectif est d’informer le public, les autorités et les partenaires sociaux sur les conflits en cours à la mine Fekola, les échecs des négociations avec la direction et les démarches entreprises pour défendre les droits des travailleurs.
Aminé par M. Makan Traoré, secrétaire chargé des nouvelles technologies, de la communication et de l’information, M. Chiaka Samaké, Trésorier général, étaient aussi présents M. Amadou Barry, M. Ousmane Traoré, secrétaires conflits et des revendications ainsi que d’autres responsables syndicaux.
Aux dires des syndicalistes, les problèmes ont commencé avec les évaluations de performance biaisées. Le chef de département a limité les notes inférieure ( 13/20 ), violant la convention collective des mines , qui exige une moyenne de passage de 14/20.
C’est après plusieurs tentatives de négociations, que le comité Syndical a déposé un préavis de grève, suivi d’un ralentissement du travail par les employés concernés pour exprimer leur mécontentement, des sit-in et réactions, un échec des engagements entre autres.
C’est donc sur suite à toutes ces actions que, le comité Syndical a procédé à un dépôt de préavis de grève couvrant la période du 29 Novembre au 5 Décembre 2024.
Hors, selon M. Chiaka Samaké a souligné que le SYNACOME a toujours opté pour des démarches à l’amiable et le dialogue social, contrairement à la Direction de Fekola qui a fait preuve d’adversité en mettant en péril les droits des travailleurs.
Le SYNACOME lance donc un cri de cœur aux autorités à s’y impliquer davantage afin de leur mettre dans leur droit. Et dénonce au passage l’injustice que les maliens sont entrain de subir dans leur propre pays.
Ils invitent la Direction de Fekola à respecter les engagements pris vis à vis des travailleurs.
À accentuer que les principales revendications du syndicat sont la levée immédiate des suspensions de contrats et arrêt des procédures disciplinaires ; le respect strict de la convention collective des mines, notamment sur les évaluations de performance ; le Réembauche sous contrat Fekola SA des employés transférés illégalement à des bureaux de déplacement ; le respect de la liberté syndicale, conformément aux conventions nationales et internationales ; et la révision et mise en œuvre des points d’accord, notamment la mise à disposition d’une grille salariale transparente et la finalisation des travaux sur les primes et la sécurité au travail.
Kadidia Doumbia