(CROISSANCE AFRIQUE)–En France la crise énergétique devient une réalité. Le pouvoir d’Emanuel Macron à l’agonie. A Paris, plus de 30% des stations-service françaises se trouvent en difficulté ce lundi matin. Par contre la plus part de ces stations subissent des pénuries, selon une information publiée par le ministère de la Transition énergétique.
Il faut signaler que cinq raffineries françaises sont toujours à l’arrêt, dont trois appartenant à TotalEnergies et deux au géant américain Esso-ExxonMobil. Par ailleurs, les Hauts-de-France et l’Ile-de-France «restent particulièrement touchées, même si la situation s’y améliore très légèrement » ,avec le département du Pas-de-Calais où « 59 % des stations rencontrent des difficultés ».
« Esso-ExxonMobil propose à ses salariés en grève d’ouvrir un cycle de négociations dès ce lundi, tandis que du côté de TotalEnergies, la direction se dit prête à avancer à octobre les négociations salariales à condition que les blocages prennent fin en amont », rapporte la BFMBusiness.
Sur le terrain, les difficultés se font de plus en plus pesantes pour les automobilistes parfois confrontés à plusieurs heures de queue pour s’approvisionner en carburant. Certaines stations-service ont mis en place un plafond de 30 euros maximum, afin qu’un maximum de consommateurs puissent se servir en carburant.
Notons que Chez Total, les salariés réclament une augmentation de 10% de leurs salaires pour compenser l’inflation.
Zangouna KONE