(CROISSANCE AFRIQUE)- Le syndicat national des travailleurs des douanes (SNTD) a déposé un préavis de grève sur la table du ministre du travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social. Dans une lettre, dans laquelle il exige la démission du Directeur général des Douanes, il a à cet effet décidé, si ses doléances ne sont pas satisfaites, d’observer une grève générale de 72 heures, soit trois (03) jours allant du 25 au 27 avril 2023 à partir de 00 heure.
Dans cette lettre, le Syndicat National des Travailleurs des Douanes (SNTD) revendique les ponts suivants : « L’organisation d’un cadre de concertation entre notre organisation syndicale (SNTD) en tant que partenaire social et la Direction Générale des Douanes ; l’intégration dans la fonction publique des conventionnaires conformément à la loi N°09-035 le 10 aout 2009 ; de veiller à l’arrêt de toutes les formes de violations des libertés syndicales et des droits humains au sein des Douanes ; d’assurer la formation de l’ensemble du personnel sur la base de la création d’une École Nationale des Douanes ; la prise en compte par l’Etat du Mali la formation des agents à l’extérieur pour tous les modules de formation ; d’adopter un arrêté fixant le séjour des agents dans les bureaux et postes ; exige la démission du Directeur Général des Douanes pour incapacité dans la gestion du personnel ».
Par conséquent, le SNTD se réserve le droit d’observer une grève générale de 72 heures, soit trois (03) jours ; allant du 25, 26 et 27 avril 2023 à partir de 00 heure, si les doléances suscitées ne sont pas satisfaites. Par ailleurs, après cette grève, le SNTD se réserve aussi le droit d’engager d’autres actions légales en vue de l’aboutissement de ses revendications.
Assêgo Ambassagou