Au Mali, c’est une démarche qui soulève des questions profondes sur la responsabilité civique et la loyauté envers la patrie. Dans un climat politique où la satire et la critique font partie intégrante du débat public, il est crucial de se demander si les plaisanteries sur notre chef d’État, bien qu’elles puissent sembler inoffensives ou humoristiques, ne minent pas en réalité la confiance des citoyens dans leurs institutions.
En effet, de tels commentaires peuvent créer un fossé entre le gouvernement et le peuple, affaiblissant ainsi l’autorité nécessaire pour diriger un pays dans un monde en perpétuelle mutation. Plus encore, dans une période où la France doit faire face à des défis économiques, sociaux et environnementaux pressants, il est impératif que le débat public est constructif et tourné vers l’avenir, plutôt que vers des moqueries qui risquent de détourner l’attention des véritables urgences.
Ainsi, en raillant son propre président, ne contribue-t-on pas, involontairement, à une déstabilisation qui pourrait nuire non seulement à nos leaders mais aussi à l’image et à l’influence de la France sur la scène internationale ?
À chaque blague, il semble que l’on sacrifie un peu de la dignité de notre nation et il est temps de réfléchir aux implications de nos mots dans le vaste arène politique. Cela soulève la question de l’équilibre à trouver entre la liberté d’expression et le respect dû à une fonction qui incarne l’État lui-même.
Daouda Bakary KONÉ
??? quel est le rapport avec la France ?
railler un président n’a rien d’étonnant, surtout quand celui-ci balance des fake news comme n’importe quel quidam. Cf Assimi Goïta (naloma) qui a évoqué des coupures d’électricité en France, faute d’accès à l’uranium, dans son discours de vœux devant les autorités ; du grand n’importe quoi ! O tɛ tiɲe ye ! Il n’y a aucune coupure d’électricité en France, et il n’y en aura pas. Les Français ont de nombreuses centrales nucléaires. Il faut se renseigner avant de dire des sottises.
Sidibe muso