Dans le cadre de la journée internationale de la femme (8 mars), le comité des femmes Uita-Mali a organisé un séminaire autour du thème «L’égalité pour un environnement de travail sûr et une planète durable ». C’était le mercredi 30 mars dernier, dans la salle Mamadou Famady Sissoko, de la Bourse du travail.
Une fois de plus, le projet N°60423 du comité des femmes Uita, filiale malienne a respecté la tradition en célébrant en sa manière le 8 mars, journée internationale de la femme.
En effet, la coordinatrice du comité, Mme Soumaré Assétou Camara, et ses sœurs, en lieu et place des manifestations folkloriques, ont organisé un séminaire pour échanger autour du thème «L’égalité pour un environnement de travail sûr et une planète durable ». Ladite conférence a été animée par Fatoumata Coulibaly en présence du Dr Aboubacar Diarra du SYNIATHA et N°2 de l’Uita-Mali.
Les participants à la rencontre, en écrasante majorité des femmes, sont venus des comités syndicaux affiliés à l’Uita-Mali. Il s’agit des femmes qui travaillent dans les domaines de : l’agriculture, du tourisme, de l’hôtellerie, des travailleuses domestiques, entre autres.
Dans son mot de bienvenue, la coordinatrice du comité des femmes Uita, Mme Soumaré Assétou Camara, a précisé que cette activité rentre dans le cadre des festivités du 8 mars journée internationale de la femme, vise à renforcer les capacités des femmes des syndicats membres de l’Uita-Mali. Elle a exprimé sa gratitude à l’Uita pour son accompagnement constant.
Aussi le Dr Diarra, au nom du SYNIATHA (syndicat national de l’industrie alimentaire), a remercié l’Uita pour ses différents appuis à la coordination du Mali. Il a salué Mme Soumaré pour sa persévérance et sa ténacité auprès de l’Uita.
Dr Diarra a exhorté les participantes à la restitution correcte des expériences acquises au cours de cette rencontre avec le reste des membres de leurs syndicats respectifs.
Dans son introduction, la conférencière a levé toute équivoque en soutenant que la femme n’est pas l’égal parfaite de l’homme mais l’un et l’autre se complètent sur tous les plans. « Il n’y a pas un village sans homme, il n’y a pas non plus un village sans femme », a-t-elle paraphrasé.
Mais, a avoué la conférencière, sur le lieu du travail, les chances doivent être les mêmes et pour l’homme et pour la femme. Dans la vie professionnelle, il n’y a pas un travail spécialement dédié à la femme ou à l’homme. Certes, a souligné Dame Coulibaly, dans certains cas, la culture, les coutumes, entre autres, sont des pesanteurs sociaux qui influencent énormément sur le comportement de la société. Au cours des échanges, plusieurs cas de discrimination sur les lieux de travail ont été rapportés par les participantes.
H. T.