(CROISSANCE AFRIQUE)- Aux Etats Unis, le sénateur Bernie Sanders a déclaré que le nouveau financement « permettra au gouvernement de droite de Netanyahu de poursuivre sa guerre brutale contre le peuple palestinien, ce qui signifie un soutien militaire inconditionnel », le mercredi 03 janvier 2024. Il faut signaler que le soutien militaire des Etats Unis est fixé à 10 milliards USD destiné à l’Israël.
« Nous devons accepter que la réponse de l’armée israélienne a été extrêmement disproportionnée, immorale et contraire au droit international. « Le financement fourni par les États-Unis permettra au gouvernement de droite de Netanyahu de poursuivre sa guerre brutale contre le peuple palestinien, et cela signifie un soutien militaire inconditionnel », a déclaré Bernie Sanders.
Aussi, le sénateur opposé à allouer une aide militaire supplémentaire à Israël d’une valeur de 10 milliards de dollars, inscrite à l’ordre du jour du Congrès, a déclaré : « Cela suffit. Le Congrès doit refuser de fournir ce financement ».
Ainsi, le sénateur américain Bernie Sanders qui a appelé à mettre fin au nouveau soutien militaire prévu par son pays à Israël, d’une valeur de 10 milliards USD, au motif qu’il « finance la guerre immorale » lancée par le Premier ministre Benyamin Netanyahu dans la bande de Gaza.
Cette déclaration du sénateur du Vermont, Sanders a poursuivi sa critique de la politique du gouvernement américain et du gouvernement Netanyahu à Gaza. Bernie Sanders a toutefois renouvelé sa condamnation des attaques du Hamas le 7 octobre 2023.
Notons que Sanders avait précédemment appelé à l’arrêt de l’aide militaire à Israël et à un cessez-le-feu à Gaza. Il avait également préparé un projet de loi pour un vote dans ce sens au Sénat, mais le projet de loi n’a pas été inscrit à l’ordre du jour.
Pour rappel, les informations dévoilée par l’ONU au Palestine estime que l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice 7 octobre 2023 contre Gaza qui a fait, jusqu’à mardi, « 22 185 morts et 57 035 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent ».
Daouda Bakary KONE