Au Mali, le syndicat des travailleurs des banques, Assurances, établissements financiers, microfinance et commerce du Mali (SYNABEF) ainsi que celles des établissement du système financiers décentralisé, des industries des produites phorétiques et des entreprises pétrolières ont ténu le mardi 21 Septembre 2021 une assemblée Générale extraordinaire à la Bourse du travail de Bamako. A l’issue de cette rencontre, le synabef a exigé le départ de Bréhima Amadou Haidara à la tête de la BDM-sa.
L’ordre du jour portait sur le processus de régularisation des travailleurs intérimaires, de l’affaire de licenciement de Mme Kane Djeneba Sall etc. A l’entame de ces propos, le secrétaire général Hamadoun Bah a affirmé que ses adversaires ont choisi la voie de la défiance, de l’adversité, et de l’égo, avant d’estimer qu’il fallait privilégie le dialogue.
Concernant l’affaire dite Mme Kane, le secrétaire général a rappelé que de bout en bout, la BDM est en faute. Selon lui, la dame en état de grossesse avancé, et devait commencer son congés de maternité à partit du 1er décembre 2019. Malgré, la BDM l’obligea de rester jusqu’à 10 jours de plus, sachant bien qu’elle devrait prendre son congé à la même date.
Respectant les inscriptions de la direction, Mme Kané a décidé de faire tous les arrêts comptables avant le 29 novembre 2019 et cela, en compagnie de son adjoint conformément aux procédures de passation. « L’ayant obligée à rester en poste, dans la même semaine, Mme Kane sera victime d’un accident de circulation et elle a été directement conduite à l’hôpital, dont il a fallu une opération d’urgence pour rapidement sauver son bébé », a-t-il expliqué Hamadoun Bah.
Ensuite, il dira que c’est dans son lit de convalescence, qu’un contrôleur est venu récupérer les clés de son bureau sans la moindre présence d’huissier et en l’absence de son adjointe pour ouvrir les coffres fort. Et à la grande surprise, e Mme Kane a été notifiée d’un manquement de 40 millions FCFA
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Selon le conférencier, Mme Kane Djénéba Sall a subi depuis 17 décembre 2019 des harcèlements, d’humiliation, et a même été vilipendée par la direction générale de la BDM -sa, avant de poursuivre que la même dame a été victime d’un licenciement contre l’avis de l’inspection du travail et, sur des bases rocambolesques, les unes derrières les autres.
Par ailleurs, le secrétaire du synabef Hamadoun Bah n’a pas caché son indignation par rapport aux jeux de Brehima Amamdoun Haidara et ses acolytes. « Je m’indigne parce que la BDM a accusé Mme Kané Djénéba sall pour faux et usage de faux par rapport à une lettre délivrée par un client de la même structure. C’est pourquoi, au regard de l’insatisfaction de nos doléances, nous demandons le départ pur et simple de l’administrateur général de la BDM-sa en la personne Brehima Haidara », a-t-il exigé
Ainsi, le (Synabef) a mis l’accent sur la situation des prestataires qui ont participé à des formations à la place des stagiaires voir même l’obtention des contrats d’embauches. Hamadoun Bah a exhorté la direction générale à mettre fin à ces pratiques pour le bonheur des stagiaires dans les services.
En outre, il a félicité la direction générale de la BMS d’avoir régularisé 100 prestataires, et ainsi à Laborex qui a, à son tour régularisé tous les prestataires.
Toutefois, le synabef a déploré le licenciement forcé des 70 argents de l’ecobank pour raison économique lieu au covid19. « Nous demandons le retour sans délai de tous les camarades licenciés sous menace. Nous revendiquons également payement de tous les reliquats, les engagements auprès des banques, les ristournes des ITS et les TAF perçus sur les indemnités de départ conformément à l’accompagnement consenti par l’État », a-t-il réclamé, le conférencier.
Notons que le syndicat du secteur bancaire demande l’ouverture sans délai des négociations sur la valorisation du taux de ristourne des revendeurs de PMU Mali à 10% du contrat de travail, conformément au code du travail, ainsi que la régularisation du contrat des travailleurs des SAER Emploi.
Pour rappel, le synabef réclame l’application de la convention collective des entreprises hydrocarbures qui date de 2010. Il demande également l’application de la convention collective des Microfinance, et la relecture de la convention du commerce dont l’application est prévue pour le mois de janvier 2022.
Enfin, le syndicat a mis l’accent sur l’application de la convention des industries pharmaceutiques dont le projet est sur le point d’être finalisé et qui sera relu courant 2021.
Zangouna Koné