Confusion après la mutinerie de soldats dans plusieurs casernes au Burkina Faso. Des militaires ont encerclé le palais présidentiel de Roch Marc Christian Kaboré, sur fond de colère face à l’impuissance des autorités à endiguer les violences dans le pays. Depuis 24 heures, le président Rock Marck Kaboré vient de faire sa première réaction d’apaisement via compte twitter.
Selon le président du Faso « Notre Nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt supérieur de la Nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions », a-t-il souhaité sans donner plus de précision.

La nuit a été courte à Ouagadougou, rythmée par les allées et venues des hélicoptères et des tirs, certains à l’arme lourde, entendus dans plusieurs endroits de la capitale burkinabée.
Notons que tôt lundi 24 janvier au matin, la situation était toujours confuse : des rumeurs de coup d’Etat circulent après la mutinerie de certains militaires dimanche, sur fond de colère face à l’impuissance des autorités à endiguer les violences dans un pays où les attaques terroristes ont fait plus de 2 000 morts et 1,5 million de personnes déplacées en six ans.
Moussa Koné