par Financialafrik
Ouverte sous forme de visioconférence, lundi 23 novembre à Dakar, la 6 ème édition du forum 2020 des marchés de la zone FANAF a abordé l’actualité de front comme le montre l’intitulé de la rencontre : «les marchés de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) à l’épreuve de la pandémie de COVID-19 ». L’objectif de ce forum de deux jours, précédé de la réunion du bureau de la FANAF et de la présentation de son bilan à mi-parcours, était de faire le point sur l’impact du coronavirus sur le secteur de l’assurance et de se projeter sur l’après Covid19.
Le secteur de l’assurance n’a pas été épargné par la pandémie de COVID-19», indique d’emblée César Ekomi-Afene, président de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF), à l’ouverture de la 6 ème édition du forum des marchés de la zone FANAF, la première sous sa présidence.
L’assureur gabonais a abordé les grands enjeux de l’heure pour un secteur touché de plein fouet par la pandémie. “Nous avons vécu un climat assez difficile depuis le mois de mars. La pandémie a bousculé l’ensemble des secteurs d’activité et le monde de l’assurance n’a pas échappé à la donne. Des réflexions s’imposent, on a donc pensé que le thème retenu pour cette 6 ème edition du Forum des Marchés est un sujet brûlant compte tenu des impacts qui ne sont pas encore tous évalués. Nous sommes à mi-parcours dans cette évaluation.”
Dans la même lancée, le président de la FANAF a touché du doigt les enjeux d’un secteur faisant face à l’arrêt de l’activité économique au niveau mondial et régional et à l’incertitude quant à la relance. ” Le premier impact c’est déjà la baisse du chiffre d’affaire, qui varie selon la nature des marchés et le type d’entreprises. La trésorerie a connu une baisse, qui a eu des répercussions sur le secteur boursier, notamment sur les placements financiers. A l’intérieur des entreprises, cet impact varie en fonction des branches. Les secteurs du transport et de l’hôtellerie ont été les plus touchés. C’est une évaluation à mi-parcours, on a des tendances qui vont se confirmer. Mais l’on ne sait pas réellement quand la pandémie va prendre fin”.