(CROISSANCE AFRIQUE)-L’Algérie cherche à mieux gérer ses finances en réduisant les dépenses des fonctionnaires et des entreprises publiques. Le gouvernement s’engage à réévaluer le train de vie des administrations et à promouvoir une utilisation rationnelle des ressources.
Le ministère des Finances insiste sur le contrôle stricte des dépenses, notamment concernant l’électricité, le carburant, et les subventions aux établissements publics. Dans un contexte de demande croissante, la rationalisation des dépenses publiques est considérée comme une priorité stratégique. Des pratiques de gestion efficaces sont nécessaires pour combattre le gaspillage et orienter les investissements vers les priorités nationales.
Des mesures seront mises en œuvre pour maintenir l’efficacité des politiques publiques et favoriser une meilleure gestion des ressources humaines et des dépenses de fonctionnement. Il est également recommandé d’utiliser les nouvelles technologies de communication pour réduire les besoins en fournitures de bureau et en papier.
Il est essentiel que l’administration limite les frais de transport en privilégiant les moyens collectifs et en optant pour des sièges en classe économique. Les déplacements doivent être nécessaires, préférant les visioconférences. Pour les déplacements inévitables, l’hébergement doit être organisé dans des structures administratives.
Le ministre des Finances insiste sur une gestion efficace des parcs automobiles. Une directive a été émise interdisant la création d’établissements publics sans l’autorisation du Premier ministre, en raison de coûts élevés. Il est conseillé de regrouper les établissements similaires pour optimiser les ressources et redistribuer le personnel excédentaire.
Notons que les subventions aux EPIC et EPE doivent être surveillées de près, tant en montant qu’en utilisation. Les subventions pour les missions de service public des EPIC ne doivent pas servir à la politique salariale, et les primes de départ à la retraite doivent être limitées à des niveaux « rationnels ». Enfin, les responsables sont encouragés à collaborer avec le ministre des Finances pour améliorer le recouvrement des créances.
Zangouna KONE