(CROISSANCE AFRIQUE)-Golden Days : Spéciale indépendance, une initiative de l’agence de communication ‘’FuturCom Planet’’. Une manière de célébrer la date anniversaire de l’indépendance du Mali à travers les acteurs du secteur des mines. L’objectif affiché selon les initiateurs est de créer un cadre d’échanges entre l’Etat, les sociétés privées, la société civile et les médias.
Le thème de cette édition spéciale est : « Vers une exploitation plus efficiente des ressources naturelles au Mali ». Un panel de cinq (5) intervenants dans le secteur des mines a permis d’éclairer la lanterne du public sur le sujet. Il s’agit de Badra Aliou Koné, directeur général de l’Office national de la recherche pétrolière ; Amadou Sidibé, président directeur de l’AMADER ; Asma Diallo, responsable stratégie et opérations chez HYDROMA ; Cheick Tidiane Ba, directeur administratif et conformités de Resolute Mining ; et Seydou Coulibaly, directeur général adjoint de la BICIM. En présence du directeur général de FuturCom Planet, Mohamed Coulibaly.
Le directeur général de l’Office national de la recherche pétrolière, Badra Aliou Koné dans son intervention, a fait une brève présentation du secteur des mines au Mali depuis l’indépendance. Pour un secteur minier malien normalisé, il soutient que « toute société qui va intervenir au Mali soit de droit malien. Compte tenu de la crise multidimensionnelle au Mali, plusieurs investisseurs étrangers sont rentrés, explique Badra Aliou Koné. Et d’ajouter que les autorités de la Transition ont consenti beaucoup d’efforts afin d’attirer les investisseurs étrangers notamment la baisse de certaines taxes. Une occasion pour lui aussi d’évoquer les reformes en cours au sein du secteur.
« Si l’or doit briller pour les Maliens, le soleil aussi doit briller pour les Maliens », déclare le ddirecteu général de l’AMADER (Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et l’électrification rurale). Il annonce l’élaboration d’un document de relance des activités de l’agence avec un défi d’électrification de 18 000 villages au Mali d’ici 2030. Pour lui, au Mali, ce n’est ni les moyens ni les techniques qui manquent, il faut juste adapter les réussites aux projets.
La responsable stratégie et opérations chez HYDROMA, Asma Diallo, de son côté, souligne que l’hydrogène constitue une indépendance énergétique. Dans son intervention, elle annonce la réalisation en cours, de forages d’hydrogène au Mali par leur société ‘’HYDROMA’’. Un projet beaucoup impacté par l’embargo contre le Mali depuis le début de cette année, regrette-t-elle.
Quant au directeur administratif et conformités de Resolute Mining, Cheick Tidiane Ba, il signale une forte représentativité des Maliens dans les postes de management dans les sociétés minières. Il a saisi cette occasion pour inviter les fournisseurs locaux des sociétés minières à se mettre au standard international afin qu’ils puissent bénéficier de certains marchés plus importants dans ces sociétés dont la plupart sont aujourd’hui attribués à des fournisseurs étrangers. « L’or brillera pour les Maliens par le contenu local », pense-t-il. Il déplore par ailleurs le manque de financement au Mali.
Seydou Coulibaly, directeur général adjoint de la BICIM dans ses explications rassure le monde des affaires de la disponibilité de fonds au sein de la BICIM (Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Mali). Pour lui, au Mali, on accorde une forte concentration sur l’or contrairement aux autres ressources naturelles. Quelque chose à revoir selon lui.
IB KONE