La hausse du prix du baril de pétrole se poursuit ce mercredi 23 mars. Estimé à 116 dollars, le cours de l’or noir poursuit sa flambée et n’a jamais été aussi haut depuis près de deux semaines. Une bien mauvaise nouvelle pour les automobilistes français à la pompe qui sont les premières victimes de cet emballement des tarifs du pétrole.
« Ces derniers commençaient à respirer alors que le prix du litre de gazole venait de passer sous les 2 euros, l’accalmie n’était peut-être que de courte durée. L’Agence internationale de l’énergie (AIE), elle, se pose de lourdes questions sur le marché pétrolier mondial jusqu’à envisager un « choc mondial de l’offre pétrolière« , rapporte notre confrère de linternaute.com
Par ailleurs, cette dernière a même proposé une dizaine de solutions de court terme avec effet immédiat pour tenter d’enrayer la machine, comme la circulation alternée dans les grandes villes ou l’augmentation du télétravail.
Rappelons que la Russie est le plus gros exportateur mondial de pétrole, avec 8 millions de barils de pétrole brut par jour expédiés à travers le monde. En France, les mouvements de blocage avaient débuté ce lundi, ils ne devraient pas s’arrêter de sitôt.
Notons qu’au moment ou le prix du litre de gazole était repassé sous les 2 euros, en moyenne sur le territoire, une nouvelle augmentation n’est pas a exclure dans les prochains jours et semaines.
Pour rappel, les prix du carburant étant fortement indexés sur le cours du baril de pétrole, une nouvelle hausse des prix à la pompe est à prévoir malgré la nouvelle mesure d’aide mise en place par le gouvernement.
Pour rappel, les consommateurs français pourraient bien être les premières victimes d’un potentiel embargo. Difficile pour l’Europe de se retourner rapidement, des alternatives sont envisageables, mais elles prendront du temps avant de se mettre en place. Par exemple, en France, le prix du litre de gazole est repassé sous les 2 euros, en moyenne, sur l’ensemble du territoire (1,97 euros le litre).
Zangouna Koné