(CROISSANCE AFRIQUE)- En Egypte, la Banque centrale a annoncé avoir mis en place de nouvelles règles relatives à l’octroi de licences aux banques numériques le mercredi 12 juillet 2023. Ainsi, la Banque centrale d’Egypte a fixé à au moins 2 milliards de livres égyptiennes (64,7 millions USD), le capital émis et entièrement libéré.
Cette valeur devrait détenir les établissements du pharaon qui, proposent d’ailleurs, des services bancaires en ligne et via des applications mobiles, pour pouvoir être autorisées à exercer leurs activités dans le pays. « Il s’agit d’une étape importante pour répondre aux besoins des clients sur le marché égyptien et suivre le rythme des développements mondiaux dans l’industrie de la technologie financière », selon la Banque centrale d’Egypte.
A leurs tours, les banques numériques qui voudront en plus de leur activité de base, financer de grandes entreprises, elles devront porter leur capital à 4 milliards de livres égyptiennes. Toutefois, ce montant de 2 milliards de livres égyptiennes est bien inférieur aux 5 milliards de capital émis et entièrement libéré requis pour les banques dites traditionnelles (banques commerciales), qui exercent sur le marché bancaire égyptien.
Notons que les banques numériques devront avoir comme principal actionnaire une institution financière disposant d’au moins 30 % de parts de capital et ayant exercé, par le passé, une activité liée ou rapprochée à ce domaine. ces nouvelles règles s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l’Etat pour soutenir l’innovation et la transformation de l’économie numérique.
Parmi les conditions d’obtention de la licence, figurent d’autres mesures à satisfaire parmi lesquelles, la soumission d’une étude de faisabilité détaillée comprenant l’identification des segments ciblés, les produits bancaires qui seront fournis, les plans de technologie ainsi que les plans et stratégies de cybersécurité.
Pour rappel, les banques numériques sont soumises aux mêmes règles et contrôles de surveillance et de supervision que ceux appliqués aux banques classiques opérant en Egypte.
Daouda Bakary KONE