(CROISSANCE AFRIQUE)- En Afrique de l’Ouest, la Banque mondiale a annoncé un financement de 311 millions de dollars (185,6 milliards FCFA) en faveur du Projet régional d’intervention urgente dans le secteur de l’énergie solaire (RESPITE), afin d’accélérer l’accès aux énergies renouvelables, le 20 décembre dernier.
Ainsi, le RESPITE vise à augmenter rapidement la capacité d’énergie renouvelable connectée au réseau et à renforcer l’intégration du réseau électrique régional dans les pays participants, à savoir, le Libéria, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo, tout en veillant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), sans oublier la distribution aux ménages.
Par ailleurs, le projet régional va permettre l’installation et l’exploitation d’environ 106 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque avec des batteries et des systèmes de stockage, l’expansion de 41 mégawatts de capacité hydroélectrique.
Il faut signaler que le projet inclut également un financement de 20 millions de dollars pour aider le West Africa Power Pool (WAPP) à améliorer le potentiel du commerce de l’électricité en Afrique de l’Ouest et à faciliter le partage des connaissances entre les pays membres de la CEDEAO.
Notons que l’Afrique de l’Ouest enregistre en effet 220 millions de personnes vivant sans accès à l’électricité. En dehors de la Côte d’Ivoire, la région a l’un des taux d’électrification les plus bas, associé à des coûts d’électricité parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne.
Pour rappel, la perturbation des chaînes d’approvisionnements induite par la guerre en Ukraine, entraîne la hausse du cours des produits pétroliers. Une situation qui engendre une augmentation du prix de l’électricité produits à base de pétrole, ce qui menace la croissance des économies des pays.
Zangouna KONE