La Banque mondiale va octroyer 246 millions USD destinés à des pays d’Afrique de l’Ouest pour la résilience des zones côtières

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque mondiale annoncé le vendredi 16 décembre 2022 avoir approuvé 246 millions USD pour le Projet d’investissement pour la résilience des zones côtières d’Afrique de l’Ouest (WACA ResIP 2). Ce financement de l’Association internationale de développement (IDA) profitera à la Gambie, au Ghana et à la Guinée-Bissau.

Selon Kako Nubukpo, Commissaire de l’UEMOA pour la sécurité alimentaire, les ressources, « Des solutions physiques transfrontalières sont nécessaires pour stabiliser le littoral contre l’érosion côtière, comme nous l’avons déjà constaté entre le Togo et le Bénin. Cela nécessite une politique, des approches et une collaboration commune et l’UEMOA est désireuse de mettre cela à l’échelle dans le ResIP 2 de WACA », a-t-il affirmé.

Ce projet, financé par l’Association internationale de développement (IDA)*, avec un don de 5 millions de dollars apporté par le fonds PROBLUE (a), viendra en aide aux populations du littoral exposées à un risque immédiat d’érosion, d’inondations et de pollution côtières, ainsi qu’à celles qui dépendent de l’agro-industrie et du tourisme. Reste de l’argent a été accordé sous forme de prêt.

Cette somme d’argent permettra de renforcer la résilience des populations exposées à un risque d’érosion côtière, d’inondation et de pollution dans ces pays concernés. Il faut signaler que le projet couvre aussi les personnes dépendant de l’agro-industrie et du tourisme.

Le deuxième projet WACA est une extension du programme WACA. L’initiative couvrait déjà le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal et le Togo. Le nouveau projet soutiendra la protection physique des côtes en Gambie, au Ghana et en Guinée-Bissau. Il s’appuiera sur une combinaison de solutions basées sur la nature et des infrastructures afin de protéger les biens économiques et les moyens de subsistance de l’érosion côtière.

« Pour obtenir des résultats durables, il faut nécessairement des solutions régionales, et nous voyons une complémentarité naturelle dans les mandats de ces institutions, qui se concentrent chacune sur des aspects spécifiques, notamment le renforcement des capacités économiques, environnementales, financières, politiques, des ressources humaines et de la recherche, explique Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale. Nous nous félicitons de cette intensification de la coopération et du dialogue autour du Programme WACA. En collaborant avec les pays, ces institutions apportent une réponse adéquate et des économies d’échelle au niveau régional. La présence d’un partenaire issu du monde universitaire — l’ACECoR — est importante pour former une nouvelle génération de personnels hautement qualifiés et obtenir ainsi des résultats pérennes. »

Dans son communiqué, la Banque Mondiale estime que ce deuxième projet s’appuiera sur des investissements sociaux au niveau communautaire afin d’accroitre la résilience climatique. « L’économie bleue est essentielle. Environ 42 % du PIB de l’Afrique de l’Ouest est généré dans les zones côtières, où réside près d’un tiers de la population », a-t-elle précisé.

Notons que le financement comprend une subvention de 5 millions USD de PROBLUE, un fonds fiduciaire multi-donateurs hébergé par la Banque mondiale. Ce deuxième projet WACA implique l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Plusieurs autres institutions participent au programme dont la CEDEAO et la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).ressources et l’environnement.

Pour rappel, le programme WACA a été lancé en 2018. Il aide les pays à trouver des solutions et des financements afin de protéger et de restaurer les actifs écologiques et socio-économiques des zones côtières d’Afrique de l’Ouest. Le programme envisage de lutter efficacement contre l’érosion côtière, les inondations et la pollution. Il aide les pays à stabiliser le littoral, à prévenir la perte d’infrastructures essentielles, dont les routes côtières, et à soutenir des eaux côtières saines et productives. Le nouveau décaissement porte le financement total de la Banque mondiale au programme WACA, à 492 millions USD.

Korotoumou Sylla


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