En Tunisie, la Compagnie Générale des Industries Alimentaires (COGIA SA) a bénéficié le 14 octobre dernier d’un prêt de 20 millions de dinars (6 millions d’euros) de la part de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD).
L’enveloppe permettra à la compagnie de renforcer son approvisionnement en matière première, ses opérations de mise en bouteille ainsi que ses exportations d’huile d’olive conditionnée.
« L’entreprise qui est l’un des rares acteurs importants à se concentrer exclusivement sur ces segments à forte valeur ajoutée dans le pays du Jasmin espère notamment consolider sa présence sur le marché national et international. Cet appui, le second de la BERD à la COGIA après l’octroi d’un financement en 2017 intervient dans un contexte où la Tunisie veut tirer un meilleur parti de l’industrie oléicole », peut-on lire chez l’Agence ecofin.
Pourtant, dans le pays où plus de 90 % des exportations d’huile d’olive sont effectuées en vrac, les autorités comptent faire passer les envois d’huile d’olive conditionnée à 70 000 tonnes d’ici 2025 contre 27 000 tonnes en 2019 afin de générer plus de valeur ajoutée localement.
Il faut rappeler que la COGIA est la filiale du conglomérat émirati IFFCO Group opérant dans les produits alimentaires et les biens de grande consommation en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe et en Asie du Sud-Est.