(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé son intention d’accorder un prêt de 80,16 millions d’euros à la Tunisie, visant à renouveler et moderniser le réseau routier du pays. Cette initiative fait partie de la phase 3 d’un programme ambitieux de modernisation des infrastructures routières, qui cherche à revitaliser un secteur essentiel à l’économie tunisienne.
En effet, la Tunisie fait face à des défis significatifs sur le plan de son infrastructure, notamment des routes en mauvais état, qui nuisent tant à la sécurité des usagers qu’à l’efficacité du transport commercial et des transports en commun. Les problèmes de vétusté des routes sont exacerbés par la congestion urbaine, particulièrement dans les grandes villes comme Tunis, où le trafic dense représente un véritable casse-tête pour les conducteurs et les autorités locales.
Ce prêt de la BAD, qui s’inscrit dans un projet total de 86,21 millions d’euros, est essentiel non seulement pour réhabiliter les voies existantes, mais aussi pour intégrer des solutions modernes et durables qui amélioreront la fluidité de la circulation et, par conséquent, le quotidien des Tunisiens. En plus de ce financement, ce projet devrait également créer des emplois locaux, stimulant ainsi l’économie tout en favorisant l’utilisation de techniques de construction durables.
Cette avancée marque une étape cruciale dans les efforts de la Tunisie pour améliorer ses infrastructures et répondre aux besoins croissants de sa population. © DRLa Banque africaine de développement (BAD) va décaisser 80,16 millions d’euros sous forme de prêt en faveur de la Tunisie pour la phase 3 d’un programme de modernisation des infrastructures routières du pays. Le projet, d’un coût total de 86,21 millions d’euros, est cofinancé par un prêt de 80,16 millions d’euros de la Banque, le…
Ce financement conséquent représente un engagement fort de la BAD envers le développement durable et la transformation des infrastructures tunisiennes, un secteur qui est souvent considéré comme le poumon de l’activité économique. En effet, la performance du réseau routier ne se limite pas seulement à la sécurisation et à l’efficacité des déplacements, mais elle conditionne également l’accès aux marchés, l’intégration régionale et les opportunités d’investissement. Pour la Tunisie, cette modernisation routière est également synonyme d’opportunités de développement économique, en permettant une meilleure connectivité entre les régions, et en rendant le transport de marchandises plus compétitif.
Notons que la BAD prévoit que ce programme ait un impact tangible sur la réduction des temps de trajets et des coûts logistiques, ce qui profitera non seulement aux entreprises mais également aux citoyens qui dépendent de ces infrastructures pour leurs déplacements quotidiens.
Avec l’accent mis sur l’intégration de nouvelles technologies et de pratiques de construction écoresponsables, la phase 3 de ce programme se distingue par sa vision d’un avenir où les routes tunisiennes sont non seulement fonctionnelles, mais également résilientes face aux défis environnementaux. Ainsi, ce projet ne se limite pas à un simple budget, mais constitue un véritable levier pour dynamiser le développement socio-économique du pays.
Moussa KONE