(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Cameroun, les données officielles estiment que 12 875 entreprises créées en 2024, en baisse de 34,4% par rapport à 2023, soulignant une tendance inquiétante dans le climat entrepreneurial du pays.
Au 1er décembre 2024, seulement 12 875 PME ont vu le jour, ce qui représente une diminution significative de 6 776 PME par rapport aux 19 651 entreprises qui avaient émergé en 2023.
Cette baisse des créations d’entreprises laisse présager une certaine stagnation économique, reflet possible des défis financiers et des incertitudes politiques auxquels le pays est confronté.
Cette situation inattendue pourrait résulter non seulement de la conjoncture internationale, marquée par des tensions géopolitiques et des préoccupations environnementales, mais également des réformes économiques inachevées et des obstacles bureaucratiques souvent cités par les entrepreneurs.
Malgré cette chute alarmante dans le nombre d’entreprises, il est important de noter que ces nouvelles PME ont tout de même permis la création de 34 558 nouveaux emplois, offrant un certain répit à un marché du travail déjà saturé.
Aussi, ve chiffre encourageant illustre la résilience de l’esprit entrepreneurial camerounais, qui parvient à se frayer un chemin malgré des conditions difficilement favorables. Cela montre qu’il existe encore un potentiel de développement et d’innovation au sein du tissu économique camerounais, en témoignent les histoires de start-ups qui innovent dans des domaines comme les technologies numériques et l’agro-industrie.
Par ailleurs, ces informations cruciales ont été partagées par le Premier ministre Joseph Dion lors de la présentation du Programme économique pour l’exercice 2025, une initiative qui vise à revitaliser l’économie et à encourager la créativité et l’entrepreneuriat dans les mois à venir.
Notons que ve programme est perçu comme un appel à l’action pour les investisseurs et les chefs d’entreprise locaux, leur invitant à saisir les opportunités de croissance et de collaboration qui se profilent à l’horizon.
Abdoulaye Koné