(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Cameroun, la Banque mondiale va investir près de 955 millions USD pour améliorer l’accès à l’eau, un enjeu crucial pour le développement durable du pays. Ce financement de 551 milliards de FCFA (environ 953,4 millions USD) est destiné à soutenir un programme ambitieux de sécurité hydrique qui s’étendra de mai 2025 à 2036, marquant ainsi une période décisive de 11 ans.
L’initiative innovante, qui se déroulera en plusieurs phases, envisage non seulement de renforcer les institutions locales chargées de la gestion des ressources en eau, mais également d’optimiser les procédés actuels afin de faire face aux défis pressants posés par les changements climatiques, dont les effets se font déjà sentir dans de nombreuses régions du pays, ainsi qu’à la croissance démographique continue.
En effet, bien que le Cameroun soit riche en ressources en eau, il est également confronté à des infrastructures vieillissantes, à la pollution croissante des sources d’eau, et à une distribution inégale de l’eau potable. Ce contexte souligne la nécessité impérieuse d’établir un système d’approvisionnement en eau robuste, efficace et durable, capable d’assurer l’accès à l’eau potable pour toutes les couches de la population.
Dans cette optique, le projet inclura des efforts significatifs pour moderniser les réseaux de distribution en utilisant des technologies modernes. Des recherches innovantes sur le traitement et la purification de l’eau seront entreprises, intégrant des méthodes respectueuses de l’environnement qui garantissent une qualité d’eau optimale tout en minimisant les coûts.
Parallèlement, la sensibilisation des communautés locales à l’importance de la conservation de l’eau deviendra un pilier central de cette initiative, favorisant un changement de comportement et une meilleure gestion des ressources en eau.
En engageant les citoyens dans des programmes éducatifs, le projet ne se contentera pas de fournir des infrastructures, mais mettra également l’accent sur la pérennité des efforts à long terme. De plus, la collaboration avec des partenaires régionaux et internationaux permettra de développer des projets pilotes, qui serviront non seulement de modèles pour d’autres régions d’Afrique, mais qui incarneront également une approche collective face à des problèmes globaux de gestion de l’eau.
Les retombées de cet investissement devraient également contribuer à stimuler l’économie locale, créant des emplois dans les domaines de la construction, du traitement de l’eau, et de la gestion des ressources, tout en favorisant la santé publique.
En améliorant l’accès à l’eau potable, ce projet contribuera indéniablement à garantir un avenir plus durable pour les générations à venir, tout en œuvrant pour une résilience accrue face aux défis environnementaux, économiques et sociaux qui se présentent.»
Abdoulaye KONE