(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, la création d’un « dividende sociétal » pérenne équivalant à 15% du bénéfice net du groupe, pour soutenir des projets environnementaux et sociaux, le jeudi le 5 janvier 2023.
Il s’agit d’une nouvelle initiative lancée par le Crédit mutuel qui pourrait faire du bruit. Crédit Mutuel Alliance Fédérale, qui regroupe 14 des 18 fédérations de la banque ainsi que le CIC, veut consacrer chaque année une partie de ses bénéfices 15% du résultat net à des initiatives sociales et environnementales.
D’après le groupe, la proportion de ce dividende est bien supérieure à la pratique actuelle des entreprises en la matière, avec seulement 0,5% des bénéfices nets reversés au profit de causes sociétales.
« Nous sommes une entreprise à mission. Il nous a semblé intéressant d’aller au bout de la démarche de ce qu’est une entreprise à mission et par conséquent de travailler à un meilleur partage de la valeur », a expliqué Daniel Baal, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
» Aujourd’hui, on doit tous se mobiliser pour opérer la révolution environnementale et solidaire », défend Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. » On doit le faire ensemble, de manière coordonnée et avec de gros moyens », a-t-il ajouté.
Faut-il rappeler qu’avec 3,5 milliards d’euros de bénéfice net engrangé en 2021 par Crédit Mutuel Alliance Fédérale, c’est un montant d’environ 500 millions d’euros qui pourrait être reversé si les résultats pour 2022 sont équivalents.
Pour ce faire, ce dividende sera réparti en plusieurs catégories cette année : » 50% sur un fonds à impact qui financera des projets de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, 35% seront consacrés à des tarifs plus avantageux pour les clients fragiles ; 15% iront enfin vers le mécénat, à travers la Fondation Crédit Mutuel qui soutient des associations comme les Restos du cœur ou le Secours populaire « .
Notons que le Crédit mutuel espère être suivi par d’autres grandes entreprises dans ces engagements. » Le besoin en matière de rénovation d’investissements nécessaires pour accompagner la transition écologique et environnementale est de l’ordre de 100 milliards d’euros par an « , a estimé Daniel Baal.
Assego Amassagou