(CROISSANCE AFRIQUE)–Le Fonds pour le développement des exportations en Afrique (Feda) annoncé le 27 septembre 2002 avoir clôturé un premier tour de table de 670 millions USD, destinés à quatre fonds spécialisés aux stratégies complémentaires. À travers ces quatre fonds, le Feda espère lever d’ici à 2024 deux fois plus que lors du premier tour de table, soit 1,3 milliard de dollars.
Le fonds de dette Africa Credit Opportunities Fund (Acof) recevra 125 millions de dollars. Enfin, 25 millions de dollars seront alloués à un fonds de capital-risque destiné aux entreprises en phase de démarrage et à fort impact, partout en Afrique. Celles-ci se feront conjointement avec le fonds dubaïote de capital investissement Gateway Partners.
Trois mois après les assemblées générales de la Banque africaine d’Import-export (Afreximbank) au cours desquelles plusieurs partenariats stratégiques ont été signés, et cela, tour d’une filiale du groupe, orientée vers l’impact sur le développement des exportations à valeur ajoutée, de faire des annonces majeures. Dans un communiqué publié le 27 septembre.
Il faut signaler qu’une conséquente partie – 270 millions de dollars – sera destinée à un véhicule doté en fonds propres et en quasi fonds propres, le Feda Direct Equity Fund 1, conformément au mandat de la Feda. Par ailleurs, le Fonds d’initiatives stratégiques, dont le but est de réaliser des investissements dans des secteurs essentiels au développement du commerce intra-africain et des exportations, recevra pour sa part 250 millions de dollars.
Dans un communiqué rendu public, Benedict Oramah, président d’Afreximbank a déclaré que: « Les différents fonds générés par Feda faciliteront et augmenteront également les investissements directs étrangers dans les secteurs du commerce et de l’exportation en attirant des institutions de premier plan ayant un intérêt marqué pour le développement de l’Afrique »a-t-elle renseigné.
Notons que e secteur privé devra jouer un rôle capital en se tournant vers des projets à fort impact social. Il faut « impulser les investissements étrangers directs et la collaboration avec des acteurs de premier plan dans une logique gagnant-gagnant », assurait Marlène Ngoyi, d’Afreximbank