A Madagascar, des dizaines de projets de routes vont bénéficier d’un financement de la Banque mondiale d’environ 400 millions USD. Il s’agit d’une information donnée le 25 mars 2022. Par ailleurs, la moitié de cette d’argent a été accordé sous forme de prêt, moitié don afin de procéder à la rénovation d’un segment de 100 km entre Mangaoka et Bealanana sur la RN31, et un autre de 400 km sur la RN10. Les fonds serviront également à entretenir environ 500 km de route.
Selon la banque mondiale « Les infrastructures de transport à Madagascar sont rudimentaires. Le pays dispose d’un large éventail de modes de transport. En plus d’environ 32 000 km de routes, il dispose d’un réseau ferroviaire de 845 km à écartement métrique (dont environ 670 km sont modérément opérationnels en vertu d’un contrat de concession avec Madarail), 17 ports maritimes, y compris le port principal du pays à Toamasina (qui traite 80% des marchandises du pays), 400 km de voies navigables (Canal des Pangalanes), 12 aéroports principaux et 44 aéroports secondaires. Malheureusement, beaucoup de ces installations sont actuellement non opérationnelles ou ont besoin d’être réparées ou agrandies, faute d’entretien et d’investissements appropriés »,a-t-elle souligné.
La Banque mondiale dit avoir plus orienté ses investissements vers le secteur des transports depuis quelques années pour contribuer à relancer l’économie en reliant les régions qui ont un retard infrastructurel. Ceci afin de rompre l’isolement des poches d’habitat dispersées et des marchés qui les desservent.
Pour sa part Ziad Nakat, spécialiste principal des transports à la Banque mondiale pour Madagascar, la mise en œuvre du projet aura pour impact a affirmé que « de fournir un accès routier fiable aux marchés et aux services dans certaines des régions les plus pauvres de Madagascar, tout en intégrant des caractéristiques permettant de maximiser les avantages socioéconomiques de ces routes pour les communautés rurales adjacentes ».
Daouda Bakary Koné