« Pays Invité à l’honneur » le Mali a pris part à la 6ème édition du Forum International Afrique Développement organisée par le groupe Attijariwafa Bank, sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, les 14 et 15 Mars 2019 à Casablanca (Maroc). Le thème de cette édition était « Quand l’Est rencontre l’Ouest ».
Le Ministre de l’Economie et des Finances Dr. Boubou CISSE a conduit la délégation malienne qui comprenait Mr Moussa Ismaël TOURE, Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-MALI), des cadres de la BIM-sa (filiale du groupe marocain au Mali) et 45 opérateurs économiques maliens.
« C’est un forum qui s’est imposé comme étant une plateforme de référence en terre africaine, qui arrive à rassembler des dirigeants, leaders africains et des opérateurs économiques importants. C’est un cadre d’échange et de dialogue entre ces opérateurs économiques et les dirigeants que nous sommes pour faire évoluer les questions liées à l’intégration économique dans nos pays » a déclaré Dr Boubou CISSE à l’ouverture du forum.
Le Ministre de l’Economie et des Finances a évoqué les relations entre le royaume chérifien et la République du Mali, les nouvelles orientations qu’elles pourraient prendre.
« La République du Mali a une forte coopération avec le Royaume du Maroc. C’était d’abord une coopération politique qui s’est transformée en coopération économique et c’est cela qui renforce nos liens. Il y a des investissements marocains au Mali dans les secteurs bancaires et financiers, les télécoms, les assurances » déclare-t-il.
Le Mali pourrait davantage tirer profit des investissements marocains explique Dr Boubou CISSE. « L’enjeu pour nous c’est de faire en sorte que ces investissements puissent évoluer vers des secteurs importants pour l’économie nationale tels que les secteurs de l’agriculture et l’agroalimentaire dans lesquels les entreprises marocaines ont développé des avantages comparatifs assez importants. Nous sommes là pour parler des opportunités d’investissements qui existent au Mali dans ces différents secteurs qui sont l’agriculture, l’énergie, les mines et comment capter les capitaux et savoir-faire marocain pour développer ces secteurs au Mali » dira Dr. Boubou CISSE.
Durant le forum, le stand du Mali était le point de ralliement de tous les entrepreneurs et investisseurs potentiels intéressés par le Mali qui ont pu échanger avec le Ministre ou les agents de l’Agence pour la Promotion des Investissements.
Un des autres temps forts du forum était le « Marché de l’Investissement » qui conviait cette année le Mali et 7 autres pays africains (le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, Sierra Leone et le Rwanda) qui ont présenté leurs plans nationaux de développement ainsi que les opportunités d’investissement dans les secteurs-clés, à forte croissance, afin d’atteindre leurs objectifs de développement.
Accompagné par le Direction Général de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API), Dr Boubou CISSE a exposé les opportunités d’affaires au Mali et les avantages qu’un investisseur peut bénéficier. « Il fallait venir parler du mali, de l’attractivité du Mali pour un investisseur privé, des atouts et opportunités d’affaires au Mali. Nous avons insisté sur la localisation stratégique du Mali, qui est au cœur de l’Afrique de l’ouest et qui donne un accès privilégié à près de 350 millions de consommateurs repartis entre les 15 pays de la CEDEAO » dira-t-il.
En effet, le Mali est une terre à multiples opportunités dans les mines, l’agriculture, l’énergie, l’agriculture. Le Mali est premier producteur de coton en Afrique, troisième producteur d’or sur le continent, en plus d’une importante économie pastorale. Ce sont autant d’opportunités dont les moteurs cherchent à être libérer.
En matière de climat des affaires, le Mali occupe la 3ème place au sein de l’UEMOA juste derrière la Cote d’Ivoire et à égalité avec le Sénégal. Les formalités de création d’entreprise se sont simplifiées à travers le guichet unique qui permet à tout investisseur de créer une entreprise en trois jours. L’attractivité du code des investissements ainsi que la réforme fiscale qui a permis de baisser l’impôt sur les sociétés de 35% à 25% sont des arguments pour mieux attirer les investisseurs.
Daouda Bakary Koné
Source:Croissanceafrique.com