Le Nigéria a demandé un quota de production plus élevé dans le cadre de l’accord de réduction de l’offre de l’OPEP+. L’information a été donné le 21 septembre, par Timipre Sylva, ministre nigérian du Pétrole, en marge de la conférence Gastech 2021 à Dubaï.
Selon les précisons de S&P Global Platts, cette demande est motivée par le faible niveau du quota actuel qui ne couvre que le pétrole brut et non le condensat. « Nous avons la capacité de produire plus que ce que nous produisons actuellement. Malheureusement, nous sommes contraints par le quota », s’est plaint le ministre.
« Sylva indique que la pleine capacité de production de son pays est plus proche de 2,2 millions de b/j alors que le pays a déclaré une production de brut de 1,27 million de b/j en août, contre 1,44 million de b/j en juillet » rapporte l’agence ecofin.
Par ailleurs, le dirigeant soutient que ledit quota ne se justifie plus à l’heure actuelle, car assure-t-il, les problèmes techniques, notamment ceux liés au réapprovisionnement des réservoirs qui avaient été fermés pour se conformer aux réductions strictes de l’OPEP+ au cours des 17 derniers mois, sont en cours de résolution.
« La production pourrait rebondir à environ 1,7 million de b/j d’ici novembre et à 2 millions de b/j d’ici la fin de l’année. Cela justifie donc que la demande mise sur la table de l’OPEP+ soit examinée », a déclaré le ministre Nigérian de tutelle
Notons que l’accord actuel de l’OPEP+ prévoit que le groupe augmente collectivement sa production de 400 000 b/j chaque mois jusqu’à la fin de 2022. Ce pacte sera revu en décembre 2021. Pour rappel, la prochaine réunion de l’OPEP et de ses alliés est prévue pour le 4 octobre prochain.
Zangouna Koné